C’est sous le slogan «une nouvelle énergie en ville» qu’Anik Ruel se présente comme une troisième voie dans la course à la mairie de Montréal-Est lors des élections municipales du 7 novembre prochain.
Spécialiste réglementaire qualité dans le domaine pharmaceutique, Anik Ruel mijote le projet de se lancer en politique depuis janvier dernier, mais n’a dévoilé sa candidature à la mairie que récemment.
«J’avais peur d’être la personne qui va diviser les votes entre l’équipe Coutu [et Anne St-Laurent en action]. Mais je ne me sentais pas assez représentée, ni d’un côté, ni de l’autre. Alors je me suis dit que ça ne se pouvait pas que je sois la seule à penser comme ça».
La résidente de Montréal-Est soutient se démarquer par des propositions favorisant la mobilité active, l’environnement et le développement humain. Des propositions qui ne pourront se réaliser qu’au moyen de la « collaboration et l’implication » entre partenaires, citoyens et organismes.
Mobilité environnement et développement humain
Anik Ruel insiste, à l’instar des autres candidats à la mairie, sur l’importance que Montréal-Est obtienne une station de REM de l’Est à Montréal-Est pour améliorer la mobilité. Elle propose également de sécuriser la rue Sherbrooke, d’intégrer des stations de BIXI et de Communauto sur le territoire, et de créer de nouvelles pistes cyclables, notamment en allongeant le parc de la traversée à Montréal-Est.
En matière d’environnement, la candidate souhaite planter plus d’arbres, «talonner» la Ville de Montréal afin de travailler activement sur le dossier de la décontamination des sols et sur celui de la qualité de l’air.
Au niveau économique, Anik Ruel soutient vouloir inviter des entreprises innovantes à s’installer à Montréal-Est. Elle ajoute souhaiter «faire plus avec moins», soit développer « plus de petits projets à valeur ajoutée, qu’il s’agisse de faire plus de marquage au sol pour les vélos, d’investir dans des jardins collectifs ou de créer une pépinière municipale ».
Soutenant que le citoyen a été «complètement laissé de côté pendant trop d’années», elle aimerait ainsi revoir le processus de la gestion des plaintes et assurer un suivi efficace.
L’ensemble des propositions ne peut toutefois se faire sans la « collaboration et l’implication » des citoyens et divers partenaires. Elle voudrait ainsi instaurer un processus de consultations citoyennes «transparentes et ouvertes à tous». La candidate souhaite de plus une meilleure collaboration entre la Ville de Montréal et les divers partenaires. Elle souhaite également un meilleur partenariat entre les élus.
«Je trouve qu’il y a beaucoup trop de partisanerie, beaucoup trop de division, et que souvent, on ne s’attarde même plus aux idées.»