Anaïs Léveillé n’a que 14 ans, mais son engagement dans le milieu scolaire et la communauté est déjà remarqué. Ambitieuse et déterminée, la jeune Pointelière est mobilisée par le désir de faire rayonner sa génération.
Depuis l’automne, l’élève de 2e secondaire du programme enrichi Davantage est présidente de l’Association des élèves du secondaire du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île (AESCSSPI) ainsi que du conseil d’élève de l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles.
Sa motivation à représenter les élèves? Pour les «aider» et «leur permettre de réaliser leurs rêves», un désir qu’elle raconte avoir depuis le primaire.
«Quand je suis arrivée au secondaire, j’ai découvert un monde très large où je pouvais m’impliquer. Ça me fait plaisir d’aider les élèves, de les rendre heureux et de les faire rayonner dans l’école.»
Bien qu’elle admette avoir un horaire souvent réglé au quart de tour, Anaïs participe également activement au comité vert, à un projet de cinéma, à la vie étudiante et au journal étudiant de l’école.
«Tant que je ne me sens pas dépassée, il faut que je continue. M’impliquer, c’est ça qui me fait aimer l’école», lance-t-elle.
Démontrer que les jeunes sont présents
Désirant aussi s’impliquer dans la communauté, Anaïs fait également partie du comité des jeunes d’Aire ouverte, qui offre des services aux jeunes de 12 à 25 ans, ainsi que du Comité consultatif national sur la jeunesse de la Gendarmerie royale canadienne (GRC).
La jeune femme raconte que cette implication est notamment une occasion pour elle de discuter de différents sujets «qui touchent les jeunes» et de représenter sa génération.
Même si on a vécu des obstacles avec la COVID, et malgré tous les problèmes que des jeunes ont, on veut être présents. C’est important pour nous de démontrer qu’on est là.
Anaïs Léveillé, présidente de l’Association des élèves du secondaire du CSSPI
De grandes ambitions
Se décrivant elle-même comme une jeune fille ambitieuse et déterminée, Anaïs envisage différentes carrières qui lui permettraient, d’une façon ou d’une autre, d’aider les gens: médecin, policière, avocate… ou même première ministre.
À plus court terme, elle souhaite remporter le concours Miss Teen Québec, pour lequel elle est finaliste. Elle compte également participer à Secondaire en spectacles à titre de journaliste et organisatrice – une compétition qu’elle a remportée l’an passé en finale régionale, dans la catégorie création partielle en danse.
Les accomplissements d’Anaïs comblent sa mère de fierté. Brigitte Favreau se réjouit de voir sa fille «s’épanouir» ainsi, malgré la pandémie.
«Des fois, certaines personnes pensaient que c’est nous qui la poussions. Mais c’est plutôt nous des fois qui essayons de lui mettre des limites; elle veut tellement toucher à tout!», s’exclame-t-elle.
«Anaïs est une fière Pointelière, ajoute son père, Patrick Léveillé. Elle a toujours eu à cœur son quartier, son école. Ce sont des valeurs qui m’ont été transmises par mes parents. Je suis content de voir que ma grande fille les a reçues.»