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Candidat pour QS, Simon Tremblay-Pepin souhaite défaire la CAQ dans Pointe-aux-Trembles

Simon Tremblay-Pepin était candidat dans Nelligan en 2018.

Simon Tremblay-Pepin sera le candidat de Québec solidaire (QS) dans Pointe-aux-Trembles lors du scrutin du 3 octobre. L’économiste et politologue croit pouvoir représenter un meilleur choix que la Coalition avenir Québec (CAQ) pour le développement de l’est de Montréal.

M. Tremblay-Pepin est professeur adjoint à l’Université Saint-Paul, où il enseigne l’innovation sociale, et chercheur associé à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).

«Quand l’occasion s’est présentée de venir offrir une réponse à la CAQ à Montréal, j’ai trouvé une très belle occasion d’aller en discuter et en débattre avec Mme Rouleau», affirme-t-il d’emblée.

Il s’agira de la troisième candidature pour le résident du Centre-Sud, qui se présentera sous la bannière de QS. Lors des élections provinciales de 2018, il avait été défait dans la circonscription de Nelligan, récoltant 5,52% du vote. Il avait obtenu 1,1% du vote en 2008 dans la circonscription de Gaspé.

La députée caquiste de Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, a confirmé qu’elle sollicitera un second mandat en octobre prochain. Elle avait remporté les dernières élections avec 38,96% des voix.

M. Tremblay-Pepin croit toutefois que l’ensemble des candidats ont leur chance de l’emporter dans le secteur.

Je vais dans un esprit clair: que QS fonde le prochain gouvernement. À ce titre, je pense qu’on a tout à fait des chances de l’emporter.

Simon Tremblay-Pepin, candidat de Québec solidaire dans Pointe-aux-Trembles

Développer différemment

Le candidat souhaite offrir une approche différente de celle de la CAQ représentée par Mme Rouleau pour le développement de l’Est. À son avis, la vision du gouvernement en place ne mettrait pas de l’avant «le transport électrique, les énergies renouvelables ou de nouvelles façons de faire des économies d’énergie».

Des terrains contaminés tels ceux de Shell et d’Esso pourraient selon lui «être des espaces de développement économique intéressant». Or, la venue de projets comme ceux de Costco ou d’Amazon dans l’Est témoigneraient à son avis d’un manque de volonté de développer différemment, en plus d’engendrer leur part d’enjeux écologiques.

«Il faut aussi des emplois qui ont du bon sens: les gens de l’est de Montréal ne veulent pas travailler dans des entrepôts toute leur vie.»

Le politologue se dit particulièrement interpellé par l’enjeu de la qualité de l’air dans l’Est, dénonçant un manque «de gestes concrets de la part du gouvernement du Québec» en la matière.

«Si on dit: on garde le même modèle de développement, la destinée pour l’Est, c’est d’avoir un développement industriel lourd, ou des transports très présents qui font que la qualité de l’air ne s’améliorera pas.»

REM de l’Est

M. Tremblay-Pepin croit que l’Est a besoin d’un mode de transport structurant. Or, en ce qui a trait au REM de l’Est, il croit que «l’acceptabilité sociale n’est pas là, ou en tout cas, pas pour tout le monde. Donc, probablement qu’il faut améliorer ce projet, ou en avoir un autre.»

À son avis, le projet proposé ne répondrait pas aux besoins de se déplacer à l’intérieur de l’est de Montréal. Les infrastructures prévues empiéteraient aussi à son avis sur beaucoup de terrains tout en ayant «des effets destructeurs» dans certains quartiers.

La période de mise en candidature pour Québec solidaire s’est terminée mardi dans Pointe-aux-Trembles.

«[M. Tremblay-Pepin] est confirmé candidat à l’investiture, comme il est le seul en lice. L’investiture [du 11 juin] sera le moment pour confirmer sa candidature pour de bon», précise dans un message Gabrielle Brais-Harvey, coordonnatrice des communications de QS.

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