Le championnat de la ligue professionnelle d’ultimate AUDL a attiré plus de 4000 personnes et peut-être permis de mieux faire connaître ce sport au Québec, estiment ses organisateurs.
Le Complexe sportif Claude-Robillard a accueilli les demi-finales et la finale de la saison 2017 de l’AUDL samedi et dimanche. Les Flamethrowers de San Francisco ont remporté la coupe, ainsi qu’un chèque de 20 000$, grâce à une victoire de 30 à 29 contre le Rush de Toronto.
L’événement était organisé par le Royal de Montréal, qui depuis quatre saisons est l’un des quatre clubs canadiens parmi les 24 équipes de l’AUDL, une ligue née en 2012.
«Les retombées médiatiques feront en sorte que le sport sera de plus en plus populaire et joué dans les écoles secondaires, les collèges et les universités», souhaite le président du Royal, Jean-Lévy Champagne.
Le Québec compte plus de 6000 joueurs fédérés au sein de la Fédération québécoise d’ultimate. M. Champagne souhaite voir ce nombre augmenter.
«La plupart sont adultes, mais nous essayons d’inverser notre pyramide d’âge et de percer les écoles secondaires pour aller chercher le plus de joueurs possible», explique-t-il.
Le Royal recrute la plupart de ses joueurs au Québec, mais s’est aussi doté des services de trois Français, d’un Colombien et de six Américains pour renforcer ces troupes cette année.
Les joueurs ne gagnent pas assez pour vivre de leur sport, mais des étrangers acceptent tout de même de venir jouer chez les pros à Montréal «pour vivre le rêve américain».
Le président du Royal espère tout de même qu’un jour, les joueurs n’auront pas à cumuler un emploi en plus de leur carrière dans l’AUDL. «Si assez de gens viennent voir les matchs et que les commanditaires suivent, c’est sûr que c’est un objectif à long terme », dit-il.
La prochaine saison de l’AUDL débute en avril 2018. Les billets pour les matchs du Royal seront en vente bientôt, indique M. Champagne.