Anjou

Café urbain : Mercier-Est s’organise contre les nuisances

Une cinquantaine de citoyens se sont réunis au Sésame pour un café urbain, une initiative du Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E). Ils y sont allés afin de discuter des nuisances dans leur quartier, autour d’un café.

Des élus ont emboîtés le pas afin d’écouter ce que les citoyens avaient à dire sur les nuisances environnementales dans l’Est. L’événement a été l’occasion de révéler les résultats d’une consultation maison sur le sujet, organisée par le député bloquiste Mario Beaulieu et élaborée par le CEM-E.

Président du Collectif, Raymond Moquin décrit l’événement comme un succès. « Pour nous c’est très satisfaisant », a-t-il énoncé, lui qui s’attendait à une trentaine de participants. Le but de l’échange était de sensibiliser aux nuisances et de faire connaître l’organisme.

«Je pense qu’il faut être audacieux dans nos revendications. Il ne faut pas que les citoyens se disent en partant que leur idée n’ont pas d’allure pour telle ou telle raison.»

— Raymond Moquin, président du CEM-E

Le sondage, sans prétention scientifique, révèle que la cause première de mécontentement de la centaine de répondants est sonore et provient du trafic routier des véhicules lourds. D’autres éléments sont ressortis du lot, comme les odeurs et la qualité de l’air.

En mode solution
M.Moquin est catégorique : il ne s’agit pas d’accuser les industries mais bien de chercher à améliorer la qualité de vie dans l’est et la cohabitation. D’ailleurs, un représentant des industries pétrochimiques avait été invité et était présent à la rencontre, à l’écoute des citoyens.

Les problématiques soulevées ne sont pas uniques et changent selon la géographie des résidents. Ceux près du Port de Montréal ne se plaindront pas des mêmes nuisances que d’autres à l’autre bout du quartier. En ce sens, la rencontre avait aussi un objectif éducatif, un prétexte pour faire le portrait des différents défis aux quatre coins de Mercier-Est.

Le président du CEM-E espère que les interlocuteurs prennent les choses en main. Il souhaiterait que le Port de Montréal prenne une part de responsabilité concernant les activités des compagnies de triage et qu’il cesse de remettre la responsabilité à ces tiers partis.

Pour plus d’infos

collectifeme.ca

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