Le joueur de tennis Stéphane Kamendje va représenter le Canada à trois compétitions internationales d’ici la fin de l’année. L’adolescent de 12 ans ira jouer en Bolivie en octobre, à New York en novembre et en Floride en décembre. Accompagné par Tennis Canada, il y développera son autonomie.
Stéphane Kamendje apprécie le tennis pour le jeu sur terrain et la rapidité des échanges. Vivant à proximité du Club de tennis du chemin du Golf, il a des entraînements intensifs qui lui ont permis d’exceller depuis ses quatre ans et de cumuler les trophées. Présentement en formation sport-études d’élite, il pratique une vingtaine d’heures par semaine.
L’élève nouvellement entré au secondaire au collège Ste-Anne souhaite faire carrière en tennis et travaille avec minutie pour améliorer ses performances. «Au tennis, tu es seul sur le terrain, affirme Stéphane. Il faut s’encourager et trouver des solutions par soi-même.»
Il a assisté à l’affrontement, en 2017 au Stade Uniprix, du jeune Canadien Denis Shapovalov contre son idole, Rafael Nadal. «Nadal n’avait pas bien joué et Shapovalov avait battu d’autres bons joueurs», soutient-il.
Son père y voit un bel exemple à suivre. «Tout est possible», explique Guy-Armand. Kamandje, qui souligne que son fils est lui-même une inspiration pour les plus petits.
Compétition
M. et Mme Kamendje s’assurent chaque année que c’est bien la volonté de leur fils de continuer l’entraînement, le suivent lors des tournois lorsque c’est possible et l’encouragent lors de ses pratiques.
Le jeune athlète compétitionnera contre des adversaires des trois Amériques en Bolivie vers la fin octobre. Ce sera son premier tournoi à l’international sans ses parents. «Ça me stress un peu parce que ça va être la première fois que je vais prendre l’avion seul», révèle Stéphane, qui a surtout hâte de manquer l’école.
La compétition durera dix jours, dans lesquels le jeune athlète pourra montrer comment il aborde la compétition dans un pays inconnu. Il y sera encadré par Tennis Canada.
«Je travaille sur mon coup droit, pour frapper des balles hautes et précises, en fond de terrain, qui rebondissent à une certaine hauteur pour gêner l’adversaire.»
— Stéphane Kamendje, joueur élite de 12 ans