Le Quai 5160 servira à promouvoir des artistes québécois dans le cadre de RIDEAU. Chaque année à Québec, l’événement permet de les faire connaître auprès de quelque 350 diffuseurs et festivals. L’édition de cette année a dû être repensée, et Verdun fait maintenant partie de l’équation.
Sur les trente participants, une vingtaine iront enregistrer leur prestation à la maison de la culture du boulevard LaSalle, en mars. On s’attend à recevoir notamment le Quatuor esca qui regroupe les musiciennes Edith, Sarah, Camille et Amélie, les chanteuses Laurence-Anne, Arachnid, Belle Grande Fille, Sarahmée, le projet TOM réalisé par Brigitte Saint-Aubin, Éric Goulet et Alexis Martin ainsi que le groupe de folk traditionnel Bon Débarras.
Les organisateurs voulaient éviter de faire converger tous les artistes dans la Vieille-Capitale, question de limiter les déplacements inter-régions.
Comme il fallait aussi trouver une salle avec assez de panache, le Quai 5160 est rapidement devenu une option. «C’est tellement une salle parfaite, […] c’est une Cadillac de salle», illustre la responsable de la programmation de l’événement RIDEAU, Paule Vaillancourt.
La musique, le théâtre, la danse, l’art du cirque ou de la parole seront à l’affiche. Les artistes bénéficieront d’une vingtaine de minutes pour vendre leur talent aux diffuseurs de spectacles dans l’espoir de se retrouver dans les programmations en salle.
«Ce sont des artistes quand même un peu solides et qui sont rendus à un tremplin.» – Paule Vaillancourt, responsable de la programmation de l’événement RIDEAU
«C’est un congrès annuel qui s’adresse aux diffuseurs et aux producteurs. C’est quand même un événement assez niché», explique l’organisatrice.
La prestation sera enregistrée en une seule prise, comme lors d’une émission de télé en direct, afin de garder l’essence de l’art vivant. «On capte avec les bons coups et les moins bons coups, pour garder la spontanéité du moment, qu’on retrouve normalement quand on assiste à un spectacle en salle», assure Mme Vaillancourt.
En mode COVID
Enregistrer une vingtaine de spectacles différents en cinq jours, avec les mesures sanitaires obligatoires, représente un défi pour l’organisation.
D’ailleurs, les horaires ont dû être revus. «En mode COVID, ça demande plus de temps, mentionne Mme Vaillancourt. Un groupe vient s’installer, puis se désinstalle. Par la suite, on désinfecte et on reçoit un autre band. Il y a vraiment une logistique beaucoup plus pointue à mettre en place.»
Les règles à respecter seront régies par la CNESST. «On va être excessivement rigide par rapport aux normes», ajoute-t-elle.
L’événement RIDEAU se tiendra du 20 au 29 avril.