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La valse des cônes orange se poursuit

Enclavé entre les chantiers routiers de l’échangeur Turcot et du pont Champlain, Verdun doit composer avec cet environnement contraignant . À ces travaux d’envergure, s’ajoutent quelques sites verdunois comme la réfection du boulevard LaSalle, qui ont une incidence sur la fréquentation des commerces.

Le boulevard LaSalle est en chantier sur un vaste tronçon dans l’ouest de Verdun. D’autres rues ont connu le même sort comme les rues Rielle, Beatty, de Verdun sans oublier les trottoirs des rues Gertrude et Hickson. En bref, tout concorde à contraindre les automobilistes à rouler dans un labyrinthe de détours.

À ces travaux, dont personne ne nie l’importance, s’ajoutent les interventions sporadiques sur les voies d’accès aux autoroutes. Les mandataires du ministère des Transports (MTQ), et la société Les ponts Jacques-Cartier et Champlain Inc (PJCCI) s’en donnent à cœur joie malgré les bouchons de circulation.

Tout en convenant de leur nécessité, le président de la Société de Développement commercial (SDC) Wellington, Luc Gendron, estime que les travaux routiers ont une incidence variable sur les commerces. Il se dit moins affecté dans son établissement, la Fromagerie Copette et Cie, que d’autres membres de la Promenade. «L’impact, c’est qu’il y aura du travail à faire pour ramener les acheteurs qui perdront l’habitude de venir nous voir», affirme Luc Gendron, dont la clientèle est surtout locale. Celui-ci voit tout de même l’envers de la médaille en considérant «que les travaux isolent dans le bon sens, les acheteurs verdunois qui achètent localement plutôt que faire la file dans les bouchons de circulation pour se rendre dans les centres commerciaux comme le 10-30».

Clientèle locale

Pour sa part, Philippe Sarrazin de la Librairie de Verdun estime lui-aussi que sa clientèle est d’abord locale, soit Verdun et les environs. «C’est pas drôle pour les livreurs, autant pour les livres qu’on reçoit que pour les livraisons qu’on fait dans les bibliothèques et les écoles», précise le libraire.

Par ailleurs, l’opticien d’ordonnance Pierre Hébert entend tous les jours des clients se plaindre des entraves à la circulation. Hughes Gagnon, propriétaire de la micro-brasserie Bénélux rue Wellington

est à Verdun depuis un trop court laps de temps pour mesurer l’impact sur son chiffre d’affaires. Le Bénélux ne semble pas affecté, peut-être parce que les habitués viennent à pied ou en métro.

Dans la restauration

Le président de la SDC estime que les restaurants, dont les clients peuvent venir de loin, risquent d’être plus touchés par les contraintes reliées aux gros chantiers. Dans le commerce depuis plus 20 ans, Lisa Gauthier, la réputée fleuriste n’est pas vraiment affectée comme fleuriste par ces chantiers. Madame Gauthier connait bien la section de la rue Wellington entre Hickson et Régina, aussi elle note la présence de restaurants, dont l’achalandage ne semble pas souffrir des chantiers «Le chantier du pont me dérange plus parce que j’habite sur la Rive Sud», constate avec humour la fleuriste.

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