Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Une vague d’embauche pour combler un manque de médecins dans l’est

Le PGD du CIUSSS de l’Est, Sylvain Lemieux, se réjouit de l’arrivé de nouveaux médecins qui viendront combler un manque.

Afin de régler le problème d’accès à des soins de santé dans Hochelaga-Maisonneuve, le CIUSSS de l’Est-de-l’Île vient de procéder à une vague d’embauche, grâce à une entente avec le ministère de la Santé.

Au total, 8 médecins rejoindront le CLSC de Hochelaga-Maisonneuve cette année, et 6 autres suivront l’année prochaine. « Je suis très content, s’exclame le PGD du CIUSSS de l’Est, Sylvain Lemieux. Ça fait depuis 2012 qu’on y travaille. On crée une masse critique qui va attirer de nouveaux médecins qui voudront davantage venir ici. »

Grâce à une entente avec le ministère de la Santé et des Services sociaux, Hochelaga-Maisonneuve a été reconnu comme un territoire distinct au sein du CIUSSS, laissant plus d’autonomie à ses dirigeants pour procéder à l’embauche de médecin, en plus d’obtenir 5 nouveaux postes, qui ont pu être pourvus. « Ça nous a permis d’obtenir une cohorte de médecins qui vont venir exercer sur le territoire, résume M. Lemieux. Dans un deuxième temps, il fallait trouver des médecins qui voulaient venir. On a été chanceux, on a pu rencontrer un groupe de jeune qui avait envie de s’investir ici. »

Cet ajout vient combler un vide, alors que le quartier était considéré comme un désert en termes de services médicaux disponibles. « La population ici a beaucoup de difficultés à obtenir un accès à un médecin de famille, ajoute M. Lemieux. Ces nouveaux médecins n’ont pas été difficiles à convaincre. Ce sont des jeunes mobilisés, qui s’intègrent très bien à l’équipe.

Christine Ouellette fait justement partie de ces jeunes diplômés en médecine qui ont décidé de relever le défi. « Ce qui est intéressant est que nous sommes 5 à commencer en même temps, et que je les connais personnellement. On a la même vision de la médecine, en plus d’avoir des intérêts différents et complémentaires. » Elle croit d’ailleurs que le travail d’équipe permettra d’adresser plusieurs des problèmes affligent le quartier.

À terme, M. Lemieux espère développer un groupe de médecine familiale universitaire sur le territoire, afin de recevoir des étudiants en médecine. « C’est aussi un élément qu’on aimerait développer, pour que ça devienne un milieu plus dynamique et attractif », confie-t-il. Il révèle être déjà en collaboration avec l’Université de Montréal et le ministère de la Santé et des Services sociaux pour mettre ce projet sur pied.

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