Ouest-de-l’Île

Étude sur l’avenir de la tour d’eau de Sainte-Anne-de-Bellevue

La ville de Sainte-Anne de Bellevue commande une nouvelle étude afin de savoir quoi faire avec la tour d'eau.

Le sort de la tour d’eau de Sainte-Anne-de-Bellevue pourrait être décidé d’ici la fin de l’été. Le conseil de ville hésite entre repeindre la structure ou carrément la démolir. Il a été décidé, le lundi 11 avril, de réaliser une étude pour déterminer les coûts.

La tour d’eau de 35 mètres de hauteur, située aux abords de l’autoroute 20, est depuis une vingtaine d’années sources de maux de tête, dus à son allure délabrée. Hors service depuis les années 90, elle est considérée laide, vieille et inutile.

La destruction de cet icône du secteur pourrait engendrer des risques pour le voisinage selon le conseiller Ryan Young, qui vit la porte à côté. «Elle est en plein milieu d’un secteur résidentiel, et s’il y a de l’amiante à l’intérieur, je ne suis pas sûr qu’il n’y aurait pas de résidu de poussière dangereux pour notre santé.»

Pour l’instant, la solution la moins coûteuse semble être de repeindre la tour, une opération qui pourrait coûter environ 300 000$.

«Il y a beaucoup d’enjeux à considérer, souligne Paola Hawa, la mairesse de la ville. On est toujours plus riche quand on respecte notre patrimoine, mais si elle est vraiment en mauvais état, et que le coût pour la démolir n’est pas beaucoup plus dispendieux, peut-être que ça vaudrait la peine afin d’éviter d’avoir les mêmes problèmes dans une dizaine d’années.»

La tour, construite en 1940, n’est pas enregistrée dans le répertoire du patrimoine culturel du Québec.

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