En service depuis un peu plus de deux ans, la ligne Mascouche a connu une hausse d’achalandage l’an dernier, mais ses stationnements incitatifs sont demeurés parmi les plus sous-utilisés du réseau de trains de banlieue de l’Agence métropolitaine de transport (AMT).
Mis en service en décembre 2014 au coût de 671,4 millions de dollars, le Train de l’Est a connu une hausse d’achalandage de 25% entre 2015 et 2016, montre le plus récent rapport annuel de l’AMT.
Deux de ses arrêts, la gare Sauvé et la gare Pointe-aux-Trembles ont affiché les hausses les plus élevées du réseau avec près de 183% et 153% respectivement.
La gare Sauvé, qui accueille des trains depuis juillet 2015, a enregistré près de 177 000 passages, tandis que celle de Pointe-aux-Trembles, inaugurée deux mois après, en a enregistré près de 106 000.
Les stationnements incitatifs de la ligne Mascouche ont eux aussi été plus fréquentés l’année dernière. Toutefois, leur taux d’occupation n’est passé que de 56% en 2015 à 65% en 2016, les plaçant au dernier rang des stationnements des six lignes de train de banlieue.
Le stationnement de la gare Pointe-aux-Trembles a fait particulièrement pâle figure en 2016 avec un taux d’occupation de 37%, mieux que les 28% de l’année précédente, mais moins que tous les autres stationnements incitatifs de la ligne.
En comparaison, la gare Rivière-des-Prairies, plus achalandée que celle de Pointe-aux-Trembles, avait un stationnement de moindre capacité, mais occupé à 97%. Elle a toutefois été inaugurée en novembre 2014, près d’un an avant sa voisine.
La ligne Mascouche relie la Rive-Nord et l’est de Montréal au centre-ville en passant par 13 gares, dont 10 construites précisément pour le projet.