Sabrina Degni, une Parivoise de 24 ans a participé, avec 9 autres pâtissiers amateurs, à la nouvelle émission The Great Canadian Baking Show qui sera diffusée dès le 1er novembre sur CBC.
«Tout est parti d’une joke», lance Sabrine Degni en se souvenant de ce jour où une de ses collègues lui a envoyé le lien pour participer à ce concours de cuisine télévisé. «Jamais je n’aurais cru qu’ils me rappelleraient», ajoute celle qui est graphiste dans la vie de tous les jours, mais qui passe le plus clair de son temps libre derrière les fourneaux à concocter gâteaux et biscuits entre autres plaisirs sucrés.
Pourtant, sur toutes les applications reçues, celle de Sabrina a retenu l’attention. Après une entrevue et une audition, elle se retrouve être la plus jeune candidate sélectionnée parmi les 10 pâtissiers amateurs qui s’affronteront pour remporter la compétition.
«Je voulais que les juges voient ce que des jeunes comme moi sont capables de faire tout en apprenant de nouvelles techniques auprès des deux chefs pâtissiers qui ont jugé nos pâtisseries», partage-t-elle en parlant de Bruno Feldeisen et Rochelle Adonis.
Une passion familiale
D’origine italienne, Sabrina Degni a été élevée dans une famille à la dent sucrée où on se régale depuis toujours des recettes traditionnelles qui se passent de génération en génération.
«Ma mère est toujours en train de cuisiner, et ma grand-mère ne sort même jamais de sa cuisine », plaisante-t-elle.
Sabrina, elle, a attrapé ce doux virus à l’adolescence, en même temps qu’elle découvre qu’elle est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques. «Cela me cause des crises d’angoisse depuis 13 ans, mais dès que je cuisine ça me calme énormément», se confie-t-elle.
Biscuits italiens, tiramisu, cupcakes… La jeune pâtissière enfile son tablier quasi quotidiennement après sa journée de travail. «Je réalise des desserts toute la soirée, parfois jusqu’au moment d’aller me coucher, car je préfère rester en cuisine plutôt que de regarder la télé».
Mais, le 1er novembre, Sabrina garantit qu’elle sera bel et bien devant son poste pour regarder le premier épisode de The Great Canadian Baking Show, mais elle ne peut rien dire de son parcours pendant l’émission, clause de confidentialité oblige.
La Parivoise qui «adore» son métier de graphiste aimerait faire un lien, dans un futur proche, entre sa passion pour les gâteaux et son gagne-pain actuel. Elle attend toutefois de voir les retombées qui lui apporteront éventuellement son passage au concours télévisé avant d’aller plus loin dans cette avenue.