La bibliothèque de Pointe-aux-Trembles vient d’ouvrir les portes de sa jardinothèque aux citoyens de RDP-PAT. Dans la lignée de sa Politique d’agriculture urbaine 30-2030, l’arrondissement met gratuitement à leur disposition des semences de toutes sortes afin d’embellir les potagers et jardins des amateurs au pouce vert. Une offre réservée aux abonnés des deux bibliothèques.
Roquette, aneth, basilic Genovese, marguerite des champs, concombre Market More, courgette Cocozelle etc. Près d’une cinquantaine de variétés de semences est désormais disponible à la bibliothèque pointelière.
C’est dans un esprit de partage et de communauté que le projet de jardinothèque voit le jour comme le soulignent Jessica Ferreira et Alexandre Roy-Lachance, bibliothécaires respectivement à RDP et à PAT.
« C’est un projet qui donne une autre dimension à la politique d’agriculture urbaine de l’arrondissement dont nous sommes plutôt fiers », souligne Alexandre Roy-Lachance.
Ce concept prend de l’ampleur au Québec et dans le monde et la passion du jardinage est contagieuse, ajoute-t-il.
En effet, cette dernière année, l’intérêt des citoyens pour leur jardin et leur potager est grandissant. L’ouverture ne pouvait mieux tomber pour l’arrondissement. « Le concept de communauté et de partage est aussi un point important de ce nouveau projet », tiens à préciser, Mme Ferreira.
Le partage avant tout
Cette collection contient près d’une cinquantaine de variétés de fines herbes, fleurs et légumes. Pour chacun d’elle, dix sachets sont disponibles.
Les citoyens peuvent faire l’acquisition de trois sachets par semaine, pour un maximum de 12 par an. Le tout gratuitement.
Pour ce qui est des quantités disponibles, M. Roy-Lachance se veut rassurant. « Nous sommes conscients que certaines semences sont plus populaires que d’autres. Nous ajusterons les stocks au fur et à mesure », dit-il.
Jessica Ferreira souligne aussi l’appui important de l’ÉcoPAP dans la mise en place de cette initiative. « L’équipe nous a conseillé dans l’achat des différentes variétés semences en fonction de leur demande mais aussi les semenciers à contacter.»
Célia Baratier, chargée aux communications de l’ÉcoPAP, insiste sur le fait que le côté participatif de la jardinothèque est au cœur même des activités présentées par l’organisme.
À cette occasion des ateliers virtuels vont être mis en place par cet écoquartier dans les prochaines semaines. Ces formations montreront aux citoyens comment récolter les semences de leurs propres plants et ainsi de pouvoir les proposer à la jardinothèque.
Mme Ferreira insiste vraiment sur l’esprit de partage. « Le but étant d’instaurer un réseau d’échange au sein de l’arrondissement. Il faut que cette jardinothèque représente RDP-PAT. »
« Dans un avenir proche encore flou » selon les mots d’Alexandre Roy-Lachance, la bibliothèque PAT envisage toujours d’organiser un atelier de plantation dans les zones libres d’agriculture urbaine non loin de l’édifice.