Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT) a les banlieusards dans sa mire. L’arrondissement a retenu les services d’une firme spécialisée en communication et marketing afin d’attirer de nouvelles familles dans son territoire.
Une campagne publicitaire majeure faisant la promotion des attraits de l’arrondissement devrait être lancée au premier trimestre de 2017, selon la mairesse Chantal Rouleau.
«Pour convaincre les familles de revenir, ou de s’installer une première fois chez nous, il faut leur montrer qu’il y a une belle qualité de vie à Montréal», explique l’élue.
La firme Factorie, l’Agence qui a obtenu le contrat, devra également œuvrer à «changer l’image» de secteur.
«Notre arrondissement se transforme. Nous voulons mettre cela en valeur. Nous ne voulons plus que les gens pensent au gris des industries quand ils pensent à Pointe-aux-Trembles, mais au vert de nos parcs et au bleu de notre fleuve.»
La stratégie publicitaire n’est pas encore connue, mais elle devra mettre en valeur le potentiel récréatif, communautaire et culturel du secteur.
«Notre arrondissement est plus qu’un endroit pour passer en auto quand on traverse la ville ou une place où dormir le soir. Nous voulons que les gens sachent que chez nous, on peut travailler, manger, s’entraîner et s’épanouir. Nous avons une offre culturelle et sportive de haut niveau et encore plus à offrir à nos futurs résidents et visiteurs.»
Corriger la perception négative
Considérant le nombre d’enfants et de jeunes familles qui ont déserté le secteur au cours des dernières années, il n’est pas étonnant que l’arrondissement mise sur la promotion de ses nouveaux attraits.
Selon les données de l’Enquête nationale auprès des ménages effectuée en 2011, le nombre d’enfants de 0 à 14 ans a diminué de 15 % entre 2001 et 2011. Idem pour ce qui est des adolescents et jeunes adultes, dont le nombre a chuté de 24 % durant la même période.
«L’un de mes principaux objectifs en politique est de redonner les lettres de noblesse à notre territoire qui a été pendant plusieurs années très hypothéqué. Nous devons corriger la perception négative qui existe et en faire une fierté pour nos citoyens ainsi que nos travailleurs», fait valoir Mme Rouleau.
Le coût du contrat octroyé à l’agence de publicité pour ce projet est de 60 800 $.