Les élus de Rosemont – La Petite-Patrie ont voté en faveur de la construction de classes modulaires dans trois cours d’école sur leur territoire, sous certaines conditions.
Les établissements scolaires Marie-Rollet, Saint-Jean-de-la-Lande et Madelaine-de-Verchères font partie du lot des 19 écoles de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) qui recevront des installations temporaires dans cinq des arrondissements de la métropole. Les classes modulaires seront bâties cet été en vue de la prochaine année scolaire.
Le maire de Rosemont – La Petite-Patrie, François Croteau, avait précédemment fait part de son indignation concernant le manque d’espaces à Marie-Rollet, conséquence selon ce dernier des sous-investissements en éducation.
L’élu a souligné que les plans proposés par la CSDM avaient été approuvés à la suite de concessions faites à l’Arrondissement.
«Nous avions des demandes claires. Il fallait que les aménagements s’intègrent bien à l’usage des cours d’école, qu’ils soient ludiques et qu’ils permettent du verdissement. Nous voulions aussi que les plans prévoient un démantèlement éventuel des installations», a affirmé M. Croteau.
Selon le sommaire décisionnel du conseil d’Arrondissement du 3 juillet dernier, le projet de la CSDM doit ainsi «prévoir une durée maximale d’installation du bâtiment temporaire sur le site de cinq (5) ans.»
«Ce plan d’ensemble a été approuvé par la CSDM et bénéficiera aux autres arrondissements», a insisté M. Croteau.
Au total, 91 classes modulaires réparties dans 19 écoles seront construites durant la période estivale.
Selon ce que rapportait Métro Média en mai dernier, à l’école primaire Marie-Rollet, l’espace est au maximum de sa capacité. Les rayons de la bibliothèque trônent sur l’estrade du gymnase, puisque le local où les jeunes pouvaient lire dans la tranquillité est utilisé comme salle de classe pour accueillir les élèves.
La CSDM prévoit la venue de 7300 élèves de plus dans ses établissements au cours des cinq prochaines années, mais ces données seront nécessairement plus élevées puisque ce calcul ne tient pas compte de l’immigration et des projets résidentiels.
«C’est pourquoi nous demandons aussi la construction de nouveaux bâtiments scolaires dans l’arrondissement, qui seront nécessaires pour répondre à ces nouveaux élèves. Par exemple, la création d’une école primaire dans le secteur Angus fait partie de ces projets essentiels», a indiqué M. Croteau.