Saint-Laurent

Saint-Laurent: ce que font vos élus face au coronavirus

Montage élus

Les élus Alan DeSousa, Marwah Rizqy et Emmanuella Lambropoulos

Cette période de pandémie de la COVID-19 est déstabilisante pour tous, mais aussi pour les politiciens qui doivent mettre la partisanerie de côté et faire leur part. Coup de sonde auprès des élus de l’ensemble des paliers gouvernementaux de Saint-Laurent.

Tant pour le maire Alan DeSousa que les députées provinciale et fédérale Marwah Rizqy et Emmanuella Lambropoulos, l’heure est à la sensibilisation auprès des citoyens.

Depuis quelques jours, les rencontres se multiplient avec les différents acteurs locaux tel que le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, ou encore avec la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Laurent – Mont-Royal.

Du côté de la direction de l’arrondissement Saint-Laurent et ses élus, des réunions se tiennent dans la «war room», pièce où l’on trouve une longue table avec quelques écrans, pour être au fait des derniers développements entourant la COVID-19.

Tous s’assurent d’avoir une certaine distance entre chacun. «Pas parce qu’on avait des inquiétudes ou des symptômes, juste par précaution», mentionne M. DeSousa.

La conseillère d’arrondissement Michèle D. Biron n’est pas présente à ces réunions, mais demeure informée des décisions. Âgée de plus de 70 ans, elle doit rester chez elle depuis que l’état d’urgence sanitaire a été décrété par le gouvernement Legault.

Des employés de l’arrondissement travaillent désormais de la maison, dans le but de limiter les contacts. Les élus demeurent disponibles pour répondre aux questions des citoyens.

Interruption

Au provincial comme au fédéral, les députés ne siégeront plus pour les prochaines semaines – voire mois – dans le but de limiter les rassemblements de masse.

Bien que les élues soient joignables par courriel ou téléphone, les bureaux de circonscription sont inaccessibles au public.

Si tous les employés de l’équipe de Mme Lambropoulos travaillent à la maison, une seule personne se trouve dans les locaux de Mme Rizqy.

La députée Lambropoulos mentionne quant à elle ne pas quitter sa maison, sauf lorsqu’elle a besoin de faire l’épicerie.

«J’essaie d’être un exemple pour les gens», indique la députée fédérale.

Dossiers

Les élus continuent de garder un œil sur les enjeux locaux et nationaux ne touchant pas directement la pandémie, mais qui peuvent éventuellement être affectés.

Au moment d’écrire ces lignes, la fermeture du tunnel Mont-Royal pour des travaux du Réseau express métropolitain (REM) était toujours prévue.

«Ça change de minute en minute et d’heure et en heure», prévient Mme Rizqy.

La députée, qui est porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation, est en communication avec le ministre Jean-François Roberge pour régler certaines problématiques, telles que l’accès à des repas pour des élèves qui sont privés d’école.

«On sait qu’au Québec, on a des milliers d’enfants qui comptent sur le déjeuner et le dîner. C’est des familles vraiment plus vulnérables», souligne Mme Rizqy.

Le ministère serait en train d’étudier l’utilisation d’outils numériques, comme le site Allo Prof, pour permettre la continuité des apprentissages scolaires.

Au fédéral, Mme Lambropoulos est attitrée aux comités des langues officielles ainsi que de l’industrie, des sciences et de la technologie. Ses travaux sont en suspens.

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