Saint-Léonard

Un sondage pour prendre le pouls de Viau-Robert

La table de quartier Concertation Saint-Léonard a lancé à la fin du mois de juillet un sondage pour mieux connaître les besoins et les désirs du secteur Viau-Robert, dans le cadre de sa revitalisation urbaine intégrée (RUI).

Depuis le festival d’été Viau-Robert qui s’est tenu le 21 juillet dernier, deux agentes de Concertation Saint-Léonard sondent les résidents du secteur Viau-Robert. Si les responsables procèdent à du porte-à-porte tout au long de la semaine, elles seront de l’épluchette de blé d’Inde de quartier le 23 août prochain au parc Luigi-Pirandello. Aucune version Web n’est accessible en ligne, une part considérable du public visé n’y a pas accès.

Les questions intégrées au sondage touchent un maximum d’enjeux. « On a vraiment essayé d’avoir un large éventail, précise Sophie-Sylvie Gagné, coordonnatrice de la RUI de Viau-Robert. Ça va de l’appréciation du quartier, de la connaissance de ce qu’on fait comme activités, du local [On veut] voir leurs habitudes d’informations. »

Par ailleurs, les questions d’alimentation, de transports, de responsabilités en tant que locataires sont abordées. La récolte de ces données servira aux autres organismes qui pourront établir de nouvelles stratégies. C’est entre autres le cas de la table de Concertation en sécurité alimentaire. Celle-ci a reçu récemment un financement de la Direction de la santé publique pour favoriser l’accès aux fruits et légumes frais.

L’initiative du sondage a émergé en décembre 2017, alors que le programme de la RUI, après cinq ans, en est à la moitié de son mandat. « On sentait le besoin de retâter le pouls de la population du secteur pour vraiment adapter notre programmation, nos activités et notre offre aux besoins des gens de la zone Viau-Robert », affirme Mme Gagné.

Si le secteur compte environ 1900 personnes, l’objectif est de sonder entre 130 et 150 répondants. « C’est un échantillon raisonnable, ce n’est pas un exercice scientifique, mais on veut quand même avoir un bassin suffisamment intéressant pour qu’il soit représentatif », précise Mme Gagné.

Parallèlement, deux « focus groups » ont été formés. Alors que les deux agentes chargées du sondage les dirigent, le premier est composé de citoyens adultes et le second d’enfants et d’adolescents.  Pour la coordonnatrice, il est « important d’avoir la perception que les enfants ont du quartier pour savoir à quoi ils aspirent et qu’est-ce qu’ils aimeraient voir. »

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