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Ioulia Timoshenko claque la porte de la coalition

Yulia Tymoshenko, former prime minister and Fatherland party leader with a new hairdo during Parliament session in Kiev, Ukraine, Tuesday, Feb. 16, 2016. Ukraine's President Petro Poroshenko called on the country's embattled prime minister to resign, a move that would break apart the fragile ruling coalition, but Yatsenyuk survived the no confidence vote Tuesday despite simmering political tensions. (AP Photo/Efrem Lukatsky)

MINSK, Biélorussie — L’ancienne première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko a claqué mercredi la porte du gouvernement de coalition qui gouverne le pays.

Le premier ministre actuel, Arseni Iatseniouk, avait survécu la veille à une motion de censure au parlement, même si une majorité de parlementaires se sont alors déclarés insatisfaits de son travail.

L’échec de la motion de censure semble témoigner de la crainte des parlementaires de voir le gouvernement s’effondrer, ce qui entraînerait des élections hâtives.

Mme Timoshenko dirige la plus petite des quatre factions de la coalition. Elle accuse les membres de la coalition d’être prêts à tout faire pour protéger leurs sièges. Les problèmes économiques de l’Ukraine mettent à mal la patience du public et la confiance de l’Occident.

Plusieurs réformistes bien en vue ont quitté au cours de la dernière semaine en évoquant notamment le népotisme et la corruption au sein du gouvernement.

Le président Petro Porochenko avait demandé la démission de M. Iatseniouk avant le vote, mais plusieurs membres de son parti ont refusé de voter contre le premier ministre.

Les deux hommes dirigent les deux plus grandes factions de la coalition. Le départ de Mme Timoshenko ne les prive pas de leur majorité.

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