Un sondage, réalisé pour la Banque Royale du Canada (RBC) par la firme Ipsos, révèle que 18% des Canadiens en préretraite envisagent de repousser leur date de retraite en raison des conséquences de la pandémie. Près d’une personne sur cinq considère la possibilité de ne pas vivre dans une maison de retraite.
Alors que les taux concernent l’ensemble du pays, des écarts existent entre différentes provinces.
Au Québec, ce sont 9% des répondants qui affirment qu’ils prolongeront leur carrière. En Colombie-Britannique et en Alberta, les pourcentages s’élèvent à 20% et à 33% respectivement.
Quant aux maisons de retraite, 18% des Québécois avancent contempler ou entamer des mesures pour ne pas y résider. Si le résultat est similaire en Alberta (19%), le ratio est de 30% pour la Colombie-Britannique.
Économiser
Les objectifs d’épargne à la retraite ont aussi légèrement changé au cours de la pandémie, révèle l’enquête.
Au sein du groupe de Canadiens ayant des actifs de plus de 100 000$, la cible d’épargne-retraite est de près de 1 M$, soit 50 000$ de plus que le montant de 950 670$ en 2019. En moyenne, les personnes ont accumulé approximativement 700 000$.
Parmi ceux dont la valeur des actifs est inférieure à 100 000$, la somme moyenne est de 533 153$, une baisse de 41 201$ depuis 2019. L’épargne-retraite amassée est en moyenne de 60 163$ au sein des membres du sous-ensemble.
Pour pallier le déficit quant à leur objectif financier, environ le tiers des répondants envisage de demeurer dans leur maison actuelle et d’y vivre plus modestement. C’est égal à l’autre part qui considère retourner au travail pour réaliser les économies souhaitées.
Le Sondage RBC sur les mythes et les réalités de la retraite 2021 comprend un échantillon de 2200 personnes de 50 ans et plus, dont 1100 préretraités.