Mobilité

Mazda5 2012: en quête de modernité

Côté design, cette Mazda5 se distingue de l’ancienne par sa calandre «gran­de bou­­che», signature visuelle qui fait en effet plus moderne. Sinon, on a bien tenté les stries ondulantes sur les flancs, mais c’est trop discret pour se démarquer. Étrangement, ce sont les phares arrière qui nous «allument»: ils ont certes perdu leur DEL, mais en descendant du pilier pour se ranger au centre, ils donnent plus de fluidité au hayon.

Fiche technique pour fiche technique, la Mazda5 n’a guère changé, sauf au chapitre de la motorisation. Le quatre cylindres de 2,3 L a cédé la place au 2,5 L de la marque. Vrai que, sous le pied droit, la puissance est plus douce. Mais pas plus grande.

Les 157 chevaux sont corrects lorsqu’on est seul à bord, mais ça peine lorsqu’on a des passagers; les reprises sont alors plus sèches que profondes. Notez que les Dodge Journey et Kia Rondo proposent des quatre cylindres d’au moins 175 chevaux, ainsi que des V6…

Évidemment, c’est avec la boîte manuelle qu’on profite le plus de la Mazda5 – actuellement la seule de sa catégorie à proposer une telle transmission. Celle-ci, qui grimpe d’un rapport (à six), pimente la conduite, parce que celle-ci se passe dans des manÅ“uvres courtes et instinctives. Petit hic : à vitesse de croisière, le moteur révolutionne assez haut et ça dérange.

Sinon, peu ou prou de changements : parce qu’elle conserve ses dimensions, la Mazda5 continue de se faufiler aisément dans la circulation. Une excellente visibilité permet des manÅ“uvres fa­ciles pour se stationner. Et la direction devient plus précise, comme il se doit, dans les accélérations.

La suspension, elle, a été ajustée pour assurer une meilleure stabilité. Cela dit, il aurait peut-être fallu la réviser davantage, car lors d’un évitement sur l’autoroute, nous avons presque perdu le contrôle, ce qui fut aussi inattendu qu’exagéré dans les circonstances. Leçon à tirer : la Mazda5 est une fourgonnette et on serait fou de la prendre pour autre chose.

Quant à l’habitacle, sa planche de bord noire parsemée de commandes trop semblables les unes aux autres est d’un grand ennui.

LE POUR ET LE CONTRE

– Boîte manuelle offerte
– Excellente visibilité
– Bonne polyvalence
– Climatisation de série

– Style encore trop discret
– Puissance un peu juste
– Tableau de bord d’un grand ennui
– Insonorisation moyenne
– Moteur qui révolutionne haut (boîte manuelle)
– À quand la 7e place?
– Tenue de route qui a ses limites

 


 

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