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Bidou.ca: Les enchères à 1 ¢ débarquent sur la Toile québécoise

Un ordinateur portable à 2, 29 $ ou une console PlayStation à 0, 95 $. Voilà le genre d’articles que l’on trouve sur Bidou.ca. Comment est-ce possible? Métro a rencontré en exclusivité les personnes derrière ce site.

Apparu sur la Toile québécoise à la mi-février, le site d’enchères à 1 ¢ a été rodé pendant un mois avant d’être présenté dans sa version améliorée le 16 mars dernier. Le concept existe déjà depuis 2009 aux États-Unis, mais débute à peine au Québec. Depuis une semaine, Bidou.ca est littéralement assailli par les visiteurs, à un point tel que les créateurs ont été contraints de s’adapter en quatrième vitesse. Une nouvelle version devrait être remise en ligne lundi soir.

Trop beau pour être vrai?

Le principe est simple. Des articles neufs sont mis aux enchères. La mise de base est de 0, 01 $. Vous misez ensuite des bidous. «Un bidou vaut entre 0,70 et 1 $», explique Alexandre St-Pierre, un des fondateurs. Chaque mise fait augmenter l’enchère d’un sou et vous disposez d’une période de temps limité, par exemple 40 secondes, pour renchérir. On a ainsi vu des MacBook Pro, d’une valeur de 1 299 $, s’envoler pour 14,70 $.

Un principe de base, clairement indiqué sur le site, explique ces prix: chaque bidou misé est perdu, même si vous ne remportez pas l’article. Ainsi, pour une enchère qui se termine à 2,29$, il y a eu 229 mises de plusieurs personnes, donc près de 229 $ dans les poches de la compagnie. «Mais attention, ce n’est pas 229 $ de profit», précise M. St-Pierre. Il y a plusieurs frais qui rentrent en ligne de compte: l’achat, la livraison, les employés.» Et si vous ne remportez pas une enchère, vous pouvez acheter l’objet directement sur le site au prix du détaillant, moins la somme que vous avez déjà misée.

100 % québécois
Alexandre St-Pierre, technicien en réseautique, et Jean-François René, développeur web – il est, entre autres, l’homme derrière planète-rencontre.com – ont eu l’idée de créer une version québécoise de ces sites très populaires aux États-Unis. Les deux jeunes hommes, qui n’ont pas encore la trentaine, ont rapidement compris le potentiel de ce concept.

«On voyait ce qui se faisait aux États-Unis et on s’est dit qu’on pouvait faire mieux que tout ce qui existe», explique M. René. Par la suite, Éric Gariepy s’est joint à l’équipe en tant qu’investisseur. En quelques mois, le site était sur pied. «On s’attendait à avoir une réponse positive, mais pas que ce soit populaire aussi rapidement», confie M. St-Pierre, qui a  subitement quitté son emploi de technicien en réseautique pour se consacrer pleinement à Bidou.ca avec M. René.

Outre les articles à bas prix, un autre facteur qui pourrait expliquer cette popularité est que le site se veut 100 % québécois. «C’est un vrai site québécois pour les gens d’ici», expli­que  M. René. Le site propose donc des produits sur mesu­re : des chèques-cadeaux pour la SAQ ou pour le réseau Admission, un abonnement à la revue Clin d’Å“il, etc.

Les créateurs misent aussi sur une grande proximité. «On a une page Facebook, où les gens peuvent s’exprimer. On n’efface aucun commentaire négatif et on répond à toutes les questions. S’il y a un problème, on veut le savoir et réagir», explique Jean-François René.

Pour les intéressés, visitez le site bidou.ca.

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