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Canadien : bilan de mi-saison

Le party du jour de l’An vous a forcé à subir une conversation d’essieux pétés sur le tracteur Case 430, année 1963, de mononc Richard? Vous ne compreniez pas grand-chose et vous étiez en train de vous dire que c’était vous le sénile et pas lui?

Normalement, si Canadien avait joué, vous auriez placé la question «Pis Richârd, Canadien c’t’année?» entre une gorgée de bière et deux respirations emphysémateuses de mononc. Mais malheureusement pour vous, Canadien n’a pas encore joué cette saison et, surtout, vous n’aviez pas notre bilan débile de mi-saison de Canadien sous la main, car notre chronique faisait relâche vendredi dernier dans le journal. Mais nous, on l’avait déjà écrit. Pis Richard n’y a vu que du feu.

A pour Colby Armstrong
Colby Armstrong figure en tête du classement par ordre alphabétique des joueurs de l’édition 2012-2013 de Canadien. S’il est vrai qu’il possède un patin déficient, un lancer du poignet ballottant et une vision du jeu semi-périphérique, probablement en raison de son gros nez, Colby affiche un net avantage en raison de la première lettre de son nom de famille : un A.

Suivent ensuite Rene Bourque et Erik Cole, deux joueurs aux gabarits imposants et aux prénoms qui sonnent français, mais qui ne portent pas d’accent là où ils devraient en porter. Les deux portent toutefois une visière. Un B pour Bourque et un C pour Cole.

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D pour David Desharnais
David Desharnais se trouve au quatrième rang du classement par ordre alphabétique des joueurs de Canadien cette saison. Lui qui avait connu une bonne saison l’an dernier et même terminé au troisième rang des marqueurs de l’équipe régresse ici d’une place. En plusse, il est toujours aussi petit et parle toujours français. Un D.

Bon, on arrête d’écrire n’importe quoi. On ressemble à des vrais journalistes sportifs qui ne savent pu quoi dire et écrire pour meubler le temps et l’espace qu’ils ont à occuper en cette période avec pas de gros hockey. Pis le party avec mononc Richard est terminé.

Sur ce, on s’en retourne lire Proust. Pis vous, continuez d’espérer que Prust jouera cette année, gang de jambons.

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