On parle beaucoup du poste d’entraîneur-chef, mais les Alouettes ont aussi un autre important devoir cet hiver : réunir les ingrédients d’une unité offensive performante pour 2014. Quelque chose qui leur a cruellement fait défaut la saison dernière.
Et quels sont ces ingrédients?
- Un coordonnateur offensif de qualité
Voilà une embauche qui sera des plus importantes! Les Oiseaux devront mettre la main sur un homme de football familier avec le jeu canadien ou, s’il provient des États-Unis, qui possède du moins le désir d’adapter son livre de jeu à la LCF. Bref, s’il n’a pas d’expérience au nord du 49e parallèle, le nouveau coordonnateur devra faire preuve d’une certaine humilité stratégique, comme Marc Trestman l’avait fait à sa première saison à Montréal. Le candidat choisi se devra aussi de bâtir une offensive qui table sur les forces de son quart-arrière partant : que ce soit Troy Smith ou, s’il décider de proroger à nouveau la retraite, Anthony Calvillo.
- Du renfort sur la ligne offensive
Au football, on dit souvent que «tu n’as jamais assez de gros bonshommes». Avec la retraite plus que probable du vétéran Scott Flory et les blessures qui peuvent affliger cette unité durant une saison – on l’a bien vu cette année –, la profondeur de ce groupe ne sera jamais réellement assez grande.
- Plus de receveurs s’il vous plaît
L’escouade de receveurs n’est plus ce qu’elle était il y a deux ou trois ans. SJ Green est la seule réelle valeur sûre du groupe. Arland Bruce se fait vieillissant pour un joueur à sa position et Jamel Richardson a passablement ralenti lors des deux dernières campagnes.
Vous me direz que le jeune Duron Carter, révélation de la saison dernière, possède un potentiel fou. Je vous répondrais qu’il en a peut-être trop! Pas de doutes que le fils du légendaire receveur de la NFL Cris Carter voudra imiter son géniteur et tenter de percer, à court ou moyen terme, l’alignement d’une équipe au pays de l’Oncle Sam. Considérant cela, Jim Popp se doit de préparer le futur à ce poste.