Celui qui a dit «la meilleure défense, c’est l’attaque» n’a certainement pas vu jouer les Alouettes cette saison.
La meilleure défense… c’est la défense!
On en a encore eu la preuve vendredi dernier dans la victoire de 15-7 des Alouetttes face au Rouge et Noir d’Ottawa. Malgré une autre performance ordinaire de l’unité offensive, la défensive montréalaise a servi une véritable clinique à l’adversaire.
Profitons-en donc pour souligner le travail de certains des joueurs de ce groupe qui abattent une besogne colossale.
Bear Woods – secondeur intérieur
À l’écart du jeu en début d’année pour cause de blessure, le joueur au nom le plus viril de la LCF a vite fait sentir sa présence à son retour il y a quelques semaines. Il est venu stabiliser le cœur de la défensive montréalaise par son intensité et sa fiabilité, puisqu’il rate rarement un plaqué. Woods se rend dans le feu de l’action rapidement et agit comme un véritable éteignoir contre le jeu au sol de l’ennemi.
Gabriel Knapton – ailier défensif
Grand favori au titre de recrue de l’année chez les Oiseaux, Knapton apporte une incroyable dose d’énergie au groupe défensif. Acharné et explosif, le jeune Américain montre un réel talent pour écraser les quarts-arrières adverses dans le gazon synthétique. Il mène les Alouettes avec neuf sacs du quart.
John Bowman – ailier défensif
S’il y en a un qui a profité de l’éclosion de Knapton, c’est bien John Bowman.
Le vétéran de neuf saisons avec les Alouettes ne l’a pas toujours eu facile. L’absence d’une autre menace sérieuse comme ailier défensif rendait la tâche plus simple pour l’adversaire, qui concentrait ses énergies pour stopper Bowman sans s’inquiéter outre mesure du reste. L’émergence de Knapton change la donne et enlève donc énormément de pression au numéro 7 des Oiseaux.
Résultat? Depuis plusieurs rencontres, on semble voir un Bowman revigoré. Il cumule les sacs et provoque les échappés à bon rythme. Un bel exemple de complémentarité qui illustre bien les récentes performances de la brigade défensive: le tout est plus grand que la somme des parties.
Au football, ce principe rime souvent avec succès. Si l’attaque pouvait se mettre à l’appliquer…