Bon. C’est déjà le temps de remettre en question le bon vieux dicton : «Les défensives font gagner des championnats». Si vous avez regardé jouer les Lions de la Colombie-Britannique et les Blue Bombers de Winnipeg la fin de semaine dernière, il est dif-ficile de douter de ce vieil adage, qui n’a pourtant jamais fait l’unanimité dans le monde du football (surtout chez les joueurs d’attaque…).
Pourtant, dimanche dernier, la logique a été respectée. Les deux meilleures équipes ont remporté les finales de conférences de la LCF. Est-ce un hasard s’il s’agit des deux formations possédant les défensives les plus solides?
À voir aller le front défensif de Winnipeg ou celui de la Colombie-Britannique, je me demandais comment la ligne offensive amochée des Alouettes aurait fait face à ces unités, de véritables brutes.
À titre indicatif, les Blue Bombers ont réduit à néant l’offensive des Tiger-Cats. On parle ici de 3 maigres points en 60 minutes. Oui, il faisait froid. Oui, Hamilton jouait dans un environnement hostile. Reste qu’on parle des mêmes Cats qui avaient inscrit 52 points la semaine précédente…
Dimanche prochain, ce sera la grande finale, et on pourra réellement tester le dicton mentionné plus haut dans cette chronique. On donne un léger avantage aux Lions, qui joueront dans le confort du bruyant BC Place.
Du boulot pour Jim Popp
On parle de défense depuis le début de cet article, et non sans raison : le directeur général des Alouettes devra renforcer la profondeur de son unité durant la saison morte s’il souhaite voir son équipe compétitionner avec les puissances de la LCF en 2012.
Car la véritable question n’est plus tant «Est-ce que j’ai une bonne défensive?», mais «Est-ce que j’ai la meilleure défensive?». Une question à laquelle les Lions et les Bombers pourraient répondre par l’affirmative.