Si des gens doutaient encore du successeur d’Avon Cobourne, cette performance époustouflante de 16 courses pour 120 verges et de 11 passes captées pour 94 verges a changé la donne pour de bon.
Le numéro deux a sorti les griffes en brisant des plaqués, en utilisant son accélération pour déborder les secondeurs et en faisant à merveille ce que Cobourne accomplissait si facilement : être un dépanneur de premier plan pour Calvillo. Contre une défensive torontoise jouant un style plutôt préventif, les petits relais à Whitaker étaient l’option la plus sécuritaire pour l’attaque montréalaise. Et elle s’est avérée payante. Il suffit de regarder le temps de possession pour voir à quel point l’utilisation de Whitaker a eu un impact sur le match: 39 minutes et 38 secondes en faveur des Oiseaux. C’est presque les deux tiers de la rencontre!
Lions, Riders et défaites: deux scénarios
Si je suis Wally Buono, je commence à m’inquiéter un peu pour mon équipe. Après tout, depuis trois saisons, la formationdont je suis l’entraîneur a une fiche de 2 victoires et 11 défaites au mois de juillet.
Si je suis Wally Buono, je me console toutefois en me disant que je ne suis pas Greg Marshall. L’herbe n’est pas toujours plus verte chez le voisin. Surtout pas en Saskatchewan. Avez-vous vu le moustachu entraîneur décroisé les bras sur les lignes de côté depuis le début de la campagne? Si on se fie à la façon dont les siens jouent, il semble être parti pour les garder croisés longtemps…
Et quelle est la principale différence entre ces deux formations toujours sans victoire? Lorsqu’on regarde la charte des positions de l’équipe vancouveroise, on constate moins de faiblesses que sur celle de Régina. Je suis convaincu que les Lions ont l’alignement pour rebondir. Moins les Riders.