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Les Alouettes, y croyez-vous?

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Au football, on répète souvent que la meilleure façon d’amorcer les séries éliminatoires, c’est de performer à un haut niveau juste avant qu’elles ne débutent. De ce côté-là, la formation montréalaise ne peut pas dire mission accomplie. Particulièrement si on analyse son dernier duel contre les Argonauts de Toronto.

Certains diront que la moitié de l’équipe était composée de joueurs réservistes. C’est un fait. Sauf que, Toronto se trouvait exactement dans la même situation. Malgré cela, le personnel de soutien des Argonauts a fait preuve de beaucoup d’intensité, et ce, en dépit du fait que le match n’avait aucun impact sur le classement. La formation de la Ville Reine méritait de l’emporter, et cette victoire lui donnera certainement un bel élan pour affronter les Tiger-Cats d’Hamilton dimanche prochain.

Chez les Alouettes, on a continué à afficher les mêmes lacunes que lors des derniers affrontements : une incapacité à inscrire des points dans la zone payante et une prédisposition défensive à allouer des longs jeux. Il y a aussi le cas de Damon Duval, dont les performances n’inspirent pas nécessairement confiance. Depuis son retour au jeu, le numéro 15 a raté la moitié de ses placements, certains sur de courtes distances. En séries, dans des matchs serrés, une équipe doit pouvoir compter sur un botteur constant et fiable. Ce n’est pas le cas des Alouettes en ce moment.

Bref, ce ne sont pas les sources d’inquiétude qui manquent. Néanmoins, il ne faut pas être trop alarmiste. Cette saison, les Oiseaux ont prouvé qu’ils pouvaient battre n’importe quelle formation dans la LCF. Lorsqu’ils jouent à leur plein potentiel, ils deviennent pratiquement imbattables. Pourtant, il y a une chose qu’ils n’ont assurément pas réussie durant la campagne 2010 : aligner deux solides performances de suite. Pour gagner la coupe Grey, il reste deux matchs à remporter… On souhaite aux hommes de Marc Trestman de rompre avec leurs mauvaises habitudes.

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