Et pourtant, si près de l’ouverture du camp d’entraînement des Alouettes, le pilote de la formation montréalaise n’a toujours pas conclu d’entente pour poursuivre son boulot dans la métropole québécoise au-delà de la prochaine saison.
Durant l’hiver, certains de ses homologues – Paul LaPolice des Blue Bombers (pour 2 ans) et John Huffnagel des Stampeders (pour 5 ans!) – ont tous deux apposé leur signature en bas d’un nouveau contrat. Un exemple que la direction montréalaise devrait suivre. D’ailleurs, selon certaines rumeurs, l’équipe aurait déjà déposé une offre à l’entraîneur émérite.
Ce qui est plus inquiétant, c’est que la situation contractuelle de Marc Trestman pourrait s’avérer être un autre nuage au-dessus du nid des Oiseaux à l’approche du camp. Je dis un autre, car ces derniers devront déjà composer avec des changements majeurs en défensive et s’ajuster à un groupe d’entraîneurs complètement remanié. Et tout ça sans compter la volte-face du président Ray Lalonde il y a quelques semaines.
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Dans un tel contexte, oui, les inquiétudes envers l’engagement de Trestman avec les Alouettes sont fort légitimes. Il est extrêmement ardu pour un entraîneur de faire respecter ses actions et ses choix si tout le monde sait qu’il partira l’année suivante…
Or, ce qui inquiète davantage, ce n’est pas tant la prochaine saison, mais bien celle qui suivra. Avec la retraite possible d’Anthony Calvillo et le risque d’un exode pour Trestman en 2013, de quelle façon les Oiseaux pareraient-ils des coups d’une telle ampleur?
Heureusement, il n’y a pas lieu de paniquer. Pas encore. Mais, une petite dose de stabilité à l’approche de la prochaine saison ne ferait certainement pas de tort à l’équipe.
Bref, pour le bien-être du club cette année, mais surtout pour les années subséquentes, espérons que la direction des Alouettes nous annoncera une bonne nouvelle avant l’ouverture du camp, début juin. Attendez une seconde… c’est dans un peu plus d’une semaine ça?