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Pas facile sans Gallagher

MONTREAL, QC - OCTOBER 15: Brendan Gallagher #11 of the Montreal Canadiens waits for the puck during the NHL game against the New York Rangers at the Bell Centre on October 15, 2015 in Montreal, Quebec, Canada. The Canadiens defeated the Rangers 3-0 and for the first time in franchise history, the Canadiens have won five games in a row to start the season. Blessé le 22 novembre, Brendan Gallagher a raté les six derniers matchs du Canadien.(Photo by Minas Panagiotakis/Getty Images)

Depuis que Brendan Gallagher est tombé au combat, le 22 novembre, le Canadien a connu une baisse de régime considérable, et prévisible, en attaque.

On l’a répété plusieurs fois, mais c’est clair qu’on ne peut pas remplacer un joueur de la trempe de Gallagher à l’interne.

Le Tricolore a maintenu un avantage sur le plan des tentatives de tirs en l’absence du pugnace attaquant, mais il a été beaucoup moins performant quand on prend en considération les tirs, les buts et les chances de marquer au cours des six derniers matchs.

Un des aspects les plus importants du jeu de Gallagher est sa capacité à déranger les gardiens. Récemment, nous avons vu une série de matchs où le cerbère adverse était en plein contrôle, et Gallagher n’était pas là pour l’ennuyer et nuire à sa concentration.

Sans Gallagher, le Canadien a seulement compté 11 buts à forces égales, dont 4 dans le match contre les Rangers. Cela donne une maigre production de sept buts à forces égales dans les cinq derniers matchs.

Dossier Galchenyuk
Il est facile de critiquer Michel Therrien maintenant qu’il a réuni David Desharnais et Max Pacioretty. Toutefois, l’entraîneur fait face à une situation difficile, compte tenu de toutes les blessures.

Cela étant dit, c’est une mauvaise habitude qui dérange quasiment tous les attaquants, puisqu’il faut modifier trois trios pour en assembler un. Desharnais est un très bon joueur, mais il est beaucoup plus efficace lorsqu’on lui assigne des missions défensives moins intenses.

Si le Canadien veut trouver le fond du filet plus souvent, il serait sage de faire plus de place à Alex Galchenyuk. Il est 24e dans la LNH en termes de points par 60 minutes de jeu (2,39). Et il est un des deux seuls joueurs dans le top 25 avec moins de 12 minutes de temps de glace à forces égales par match.

Condon fait de son mieux
L’absence de Gallagher, combinée à la blessure de Carey Price, place l’équipe dans une position précaire. Avec Price, le Canadien peut se permettre de compter seulement deux buts et espérer gagner. Avec Mike Condon, l’équipe doit compter un minimum de trois buts si elle veut aspirer à la victoire.

Condon n’est pas un mauvais gardien de but. Il est même légèrement supérieur à la moyenne.

Il a un taux d’efficacité de 99,25 % sur des lancers faciles, ce qui est le meilleur pourcentage parmi tous les gardiens qui ont joué plus de 300 minutes. Par contre, sa moyenne d’arrêts sur les tirs un peu plus difficiles est seulement de 89,32 %, l’une des pires du Circuit Bettman.

Fait étonnant, Condon s’est montré très habile à bloquer les tirs très difficiles, avec un taux de 88,66 % en pareilles occasions, ce qui le place en sixième position dans la LNH, devant des gardiens établis comme Braden Holtby, Cory Schneider et même Carey Price.

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