Le monde des affaires, les aléas de l’emploi et l’économie sont autant de facteurs qui devraient influencer vos choix professionnels. Nous évoluons dans un monde changeant dans lequel les métiers et les formations sont victimes, ou bénéficient, selon le cas, de phénomènes de mode.
Je ne pourrais prédire ce qu’il en sera dans 10 ans, mais je peux vous dire où aller ou quoi éviter aujourd’hui.
Commençons par une des industries les plus florissantes qui intéresse surtout les plus jeunes. Montréal a encore confirmé dernièrement son titre de capitale du jeu vidéo avec l’arrivée de Funcom, une société norvégienne, qui a annoncé l’ouverture de studios ici, ce qui créera beaucoup d’emplois. Ubisoft, déjà bien implantée, continue sa croissance et le gouvernement favorise l’investissement dans ce domaine.
On ne se trompe pas non plus en misant sur l’écologie, l’énergie verte et le développement durable. Des entreprises comme Boralex investissent directement dans ce domaine. D’autres, surtout les grandes entreprises, investissent dans des solutions pour optimiser l’écologie et l’économie d’énergie. C’est un domaine très prometteur et, croyez-moi, le développement durable est là pour durer! Nous voulons préserver la planète mais aussi notre santé. Celui qui ouvre une boutique de produit bio a donc aussi de beaux jours devant lui.
Des domaines plus difficiles
Je m’attarderais moins sur les domaines à éviter, mais l’industrie du commerce de détail est un domaine difficile. Les secteurs des pâtes et papiers et du bois sont également en sérieuse difficulté. En plus, les contextes économique et politique ne les favorisent guère.
Dans un domaine un peu plus spécialisé, celui de la comptabilité et de la finance, une nouvelle tendance se dessine. Face à «l’écourentite» devant les abus des grands financiers de ce monde tels que Bernard Madoff ou Vincent Lacroix, le domaine de la juri-comptabilité bénéficie d’un vrai rebond. Le gouvernement et les entreprises sont bien décidés à lutter contre les nouveaux Arsène Lupin de la finance.
Pour ceux qui ne savent pas quelle formation choisir dans ce domaine, il y en a beaucoup qui sont prometteuses, mais je m’attarderais sur celle que je connais le mieux : la comptabilité et plus spécifiquement le titre de comptable agréé. Devenir CA est un bon investissement. Le taux d’emploi en fin d’étude frôle les 100 %, le salaire moyen est de 60?000?$ après trois ans et de 80 000 $ après cinq ans.
Il ne faut plus voir les comptables comme des gratte-papiers, mais comme des stratèges très rentables pour leur employeur. C’est bien connu, «les CA en font toujours plus»!