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Les plus malins restent à l'école

Le contexte économique, l’évolution de la cellule familiale et tous les effets pervers de notre société contemporaine ne nous rendent pas la vie facile. Cette triste réalité vient particulièrement frapper les plus sensibles d’entre nous et se traduit malheureusement souvent par le décrochage scolaire. Pas facile d’être ado!

Je ne suis pas là pour faire une belle morale ou vous faire l’habituel discours : «Vous êtes l’avenir de ce monde.» Déjà entendu! Non, je suis là pour vous parler des occasions qui vous ont peut-être échappé.

Tout le monde le sait, les bébés-boumeurs vont bientôt partir à la retraite. Le phénomène a même déjà commencé et n’est pas prêt de finir. Il va s’étaler sur une génération au complet. Malgré les apparences, un contexte économique favorable se trouve devant ceux qui décident de persévérer dans leurs études!

Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Oui, il y aura une pénurie de main-d’ouvre et, bien que d’un point de vue macroéconomique cela peut effrayer, cela pourrait aussi faire le bonheur de certaines personnes. Premièrement, un manque de main-d’ouvre va changer la donne de l’offre et de la demande sur le marché de l’emploi. Moins de gens pour le même nombre de postes entrainera à moyen terme une hausse des salaires. Et si, en plus, le nombre de postes offerts augmente, comme dans le domaine du jeu vidéo, je vous laisse imaginer…

Deuxièmement, il faut tenir compte du fait que les bébés-boumeurs occupent plus souvent que les autres générations, des postes seniors, cadres ou exécutifs. Il y aura donc surtout un manque de main-d’ouvre qualifiée. Faute d’employés expérimentés pour remplacer les retraités, les entreprises devront se tourner vers les plus compétents.

Rappelez-vous : ce qui est rare est cher. Donc, si vous êtes rare, vous coûterez cher! Non seulement les salaires devraient grimper, mais le phénomène sera décuplé pour les mieux formés.  Cette période sera propice aux promotions internes accélérées.  La moyenne d’âge dans les comités de direction devrait d’ailleurs baisser progressivement.

Évidemment, je ne m’attends pas à voir demain dans les journaux  une chute brutale du taux de décrochage scolaire. En revanche, j’espère que certains verront ici la même occasion que moi et prendront la bonne décision. Si cela peut changer les choses ne serait-ce que pour dix jeunes qui hésitent, eh bien je me dirai que ces dix-là sont les plus malins!       

Un site à consulter : www.leseffetsdudecrochage.com

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