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Méfiez-vous des tentacules du web

L’internet a de nos jours pris une telle ampleur qu’il fait partie intégrante de notre vie. Je dirais même plus : l’internet représente aujourd’hui notre «Second Life». Avez-vous déjà simplement tapé votre nom dans Google? Vous seriez étonné de voir à quel point vous êtes une superstar. Votre nom apparaît partout : sur Facebook, sur Twitter, sur Linked-in, sur Youtube et sur MySpace, pour ne citer que les sites les plus connus sans même parler des forums et des blogues. Très flatteur, oui, mais attention! À force de popularité virtuelle, on affiche notre vie privée et on perd le contrôle de notre image. La chute peut faire très mal!

Certains événements récents illustrent parfaitement cette idée. On connaît le cas de Nathalie Blanchard, qui a perdu ses indemnités salariales. Elle était trop heureuse sur Facebook pour être déprimée dans la vie. Sylvain De Sève, lui, un employé de Sucre Lantic, a carrément perdu son emploi, car son patron s’est aperçu grâce à Youtube qu’il lui avait volé un stroboscope. Pas très fort, j’avoue.

Quand le virtuel et le réel se rencontrent
Notre image virtuelle est tellement présente que la rencontre du «moi virtuel» et du «moi réel» devient inévitable. C’est particulièrement dommageable dans un contexte professionnel. Je pense à une situation où une représentante, employée d’une entreprise, avait des photos compromettantes sur sa page Facebook. Jusque-là, ça va. Les problèmes sont arrivés quand elle a invité plusieurs de ses clients à devenir ses amis. Ce qui devait arriver arriva. Les clients ont vu les photos, l’histoire est arrivée aux oreilles de l’employeur et la représentante a perdu son emploi, elle aussi.

Évidemment, c’est une nouvelle tendance qui n’échappe pas aux recruteurs. Personnellement, la première chose que je fais quand je m’apprête à rencontrer un candidat, c’est de taper son nom dans Google. C’est un excellent moyen de le connaître avant même de le rencontrer. Jusqu’ici, il semble que les entreprises sortent gagnantes de cette récente réalité virtuelle. Détrompez-vous. Des employés d’IBM ont organisé la première grève virtuelle sur Second Life en 2007. Sur ratemyemployer.ca ou workscore.com, vous pouvez même aller noter votre employeur. Étant donné que ce sont surtout les mécontents qui s’expriment, il faut quand même relativiser ce qu’on y lit.

Au final, je dirais que notre image virtuelle est une lame à double tranchant. C’est un excellent outil dans la mesure où nous le maîtrisons et où nous n’en abusons pas. Elle peut cependant se retourner contre nous au moindre faux pas. Moralité : soyez sage!

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