La construction d’une usine de panneaux solaires de Solargise dans l’est de Montréal est en bonne voie de se concrétiser. La Ville de Montréal appuie dorénavant le projet de l’entreprise britannique.
Une nouvelle rencontre s’est tenue hier entre l’entreprise britannique, les responsables du service de développement économique de la Ville de Montréal et Robert Beaudry, du comité exécutif, pour discuter de la possibilité de réaliser le projet d’implantation de l’usine.
Par voie de communiqué, la Ville qualifie la réunion de positive et constructive. Les deux parties se sont engagées à travailler ensemble et elles sont persuadées de trouver rapidement une solution pour réaliser la première phase du projet.
Mis au fait de cette rencontre par Le Flambeau, le maire de l’arrondissement d’Anjou, Luis Miranda, espère que tout se concrétisera le plus rapidement possible.
«L’entreprise souhaite entreprendre la construction de son usine avant la fin de l’année. Pour annuler les décisions précédentes de la Ville – réserve foncière sur les terrains du Club de golf Métropolitain Anjou – il y a un délai de trois mois. Il faut faire vite», rappelle-t-il.
Puisque les permis devront être déposés auprès de l’arrondissement d’Anjou le maire est prêt à accélérer la cadence et à demander à ses employés de travailler en heures supplémentaires, s’il le faut, pour délivrer les autorisations nécessaires afin de permettre au promoteur de respecter ses échéanciers.
Depuis le début de ce dossier, la position du maire Miranda n’a pas changé. Il demeure plus convaincu que jamais que le projet doit voir le jour sur les terrains du club de golf angevin.
L’arrivée de Solargise à Anjou se traduirait par des investissements de 2,3 milliards de dollars et la création de 1000 emplois directs.
Selon le maire Miranda, cela permettrait de donner un nouveau souffle à l’arrondissement.
«Nous ne toucherons pas un sou des revenus de taxation de l’entreprise, mais cela engendra de l’activité économique pour nos commerçants et industries locaux. Et ça, c’est bon pour tous les Angevins.»