C’est samedi qu’a pris fin la 36e édition du TIFF. Je vous reviendrai avec le palmarès un plus tard, mais en attendant, voici mes commentaires sur les derniers films vus au festival:
- The Intruders (Juan Carlos Frenadilo): En fait, j’ai vu ce thriller fantastique avec Clive Owen il y a quelques jours déjà! C’était tellement anodin (pour ne pas dire catastrophique) que j’ai oublié d’en parler auparavant…
Cote: *1/2 sur 5
- The Day (Doug Aarniokoski): Dans le genre post-apocalyptique, il est difficile de faire plus banal et grisâtre que ce film amateur. Ne reste que la performance de Ashley Bell (The Last Exorcism) qui éclipse facilement des comédiens moins doués.
Cote: ** sur 5
- Violet & Daisy (Geoffrey Fletcher): Horrible et prétentieux, ce film bavard est, en quelque sorte, un retour aux mauvaises imitations des films de Quentin Tarantino qui empestaient le marché dans les années 1990 (Love and a .45, American Strays, etc.).
Cote: *sur 5
- L’Ordre et la morale (Matthieu Kassovitz): Après deux navets hollywoodien (Gothika et Babylon A.D.), Kassovitz revient enfin à un film plus personnel et polémique avec ce film qui relate la prise d’otages et l’intervention militaire de 1988 en Nouvelle-Calédonie. Un peu (trop) démagogique, c’est tout de même un thriller politique bien mené et réalisé de façon efficace.
Cote: *** sur 5
- Headshot (Pen-Ek Ratanaruang): Depuis Last Life in The Universe, ce réalisateur ne cesse de décevoir. J’ai quitté la salle à mi-chemin car j’en avais assez de ne rien piger de ce qui se passait à l’écran lors des nombreuses scènes filmées dans la pénombre (direction photo trop sombre).
- Warriors of the Rainbow: Seediq Bale (Wei Te-Sheng): Drame de guerre historique qui retrace le combat de la communauté autochtone seediq contre l’occupation japonaise dans le Taïwan des années 1930. Produit par John Woo, ce film à gros budget ne possède ni la puissance dramatique d’Apocalypto ni le souffle épique de Red Cliff. En plus, c’est vraiment trop patriotique et trop long pour rien.
Cote: ** sur 5