Avant de m’envoler pour Toronto jeudi matin, je complète mon tour d’horizon de l’impressionnante programmation de la 36e édition du TIFF.
Après mon survol rapide des sections Galas, Présentations Spéciales et Maîtres,voici quelques autres titres importants dans les autres catégories :
Cinéma mondial contemporain :
Beaucoup de films provenant de tous les coins du monde dont Himizu, le nouveau film du japonais Sion Sono (l’excellent Cold Fish présenté à Fantasia cet été), Sons of Norway du norvégien Jens Lien (The Bothersome Man) , Footnote de Joseph Cedar (Beaufort) ou encore l’intriguant Extraterrestre de Nacho Vigalondo (le très réussi Timecrimes).
Vérité sur pellicule :
La crème de la crème des meilleurs documentaires du moment avec les nouveaux films de Jonathan Demme (I’m Carolyn Parker: the Good, the Mad, and the Beautiful), Frederick Wiseman (Crazy Horse), Alex Gibney (The Last Gladiators, sur l’univers des bagarreurs du hockey), Rithy Panh (Duch, Masters of the Forges of Hell), Werner Herzog (Into the Abyss), Ron Fricke (Samsara) et bien d’autres.
Avant-Garde / Visions :
Deux catégories qui mettent l’accent sur des films poétiques et esthétiques qui défient les conventions ou se démarquent par une structure narrative distinctive. Parmi les films à surveiller, notons Headshot du Thaïlandais Pen-Ek Ratanaruang (Last Life in the Universe). Oslo, August 31st de Joachim Trier (Reprise), ALPS de Yorgos Lanthimos (auteur du singulier Canine) ou encore Mushrooms du Sri Lankais Vimukthi Jayasundara (l’esthétique Between Two Worlds, présenté au FNC l’an dernier).
Séance de Minuit :
Dans cette section fantasiesque, j’ai bien hâte de voir Raid, un film de tatanes indonésien par le réalisateur de Merantau, Smuggler du déjanté réalisateur nippon Katsuhito Ishii (A Taste of Tea) ou encore Livide, le second long des réalisateurs français du gorissime À l’intérieur.
Premier film / courts métrages canadien :
Notons les présentations des films québécois Marécages de Guy Édoin avec Pascale Bussières et Luc Picard, Nuit #1 d’Anne Émond et Roméo Onze d’Ivan Grbovic.
Enfin, parmi les nombreux courts métrages canadiens sélectionnés, je suggère fortement Hope, deuxième court de Pedro Pires (Danse Macabre, meilleur court métrage canadien auTIFF en 2009). Inspiré de la pièce Jimmy, créature de rêve de Marie Brassard, ce court métrage d’un proche collaborateur de Robert Lepage remémore les dernières pensées d’un combattant à l’agonie qui se remémore un dernier geste d’espoir avant que la mort l’emporte. D’une grande richesse visuelle, ce film sans paroles évoque de manière poétique la violence de la guerre.