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Dinner for Schmucks: remake forcé

Il faut croire qu’Hollywood aime bien les films de Francis Veber. Après Le jouet, La chèvre, Les compères, Les fugitifs et aussi Le grand blond avec une chaussure noire (écrit par Veber, mais réalisé par Yves Robert), c’est maintenant au tour de Le dîner de cons de subir les foudres d’un remake hollywoodien avec le film Dinner for Schmucks, à l’affiche dans les cinémas depuis vendredi dernier.

Invité lors d’un dîner moqueur prévu le lendemain, un hurluberlu excentrique (Steve Carell) débarque à l’improviste chez un conseiller financier (Paul Rudd) et sème la zizanie.

À part quelques idées intéressantes (comme de remplacer les sculptures en cure-dents par des figurines faites avec des souris empaillées) et des situations loufoques ici et là, ce remake est forcé et paresseux. Assez fidèle à l’original durant la première heure, le film s’enlise dans la médiocrité et le n’importe quoi dans la seconde partie qui s’éternise dramatiquement. Comique hors pair, il est dommage de voir tout le talent de Steve Carell réduit trop souvent à un concours de simagrées. 

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