Je le dis sans détour : j’ai un parti pris pour l’émission. En effet, depuis l’automne, je m’occupe de leur présence sur les réseaux sociaux.
Ceci dit, je crois tout de même pouvoir avoir un certain recul par rapport à la série. Pour être honnête, même si j’ai ri de bon cœur à chaque épisode, j’ai pris un peu de temps à m’attacher à Sandrine et Étienne Maxou. Mais maintenant, je les aime d’amour.
Cette émission est un véritable bonbon dans une semaine. Au cours de la saison, l’ajout de nouveaux personnages a bonifié la série. Claudie, l’amie des vedettes est toujours au poste, tout comme les délicieux Ge-orges (Pierre Brassard) et Nancy (Jennie-Anne Walker), seules personnes capables de remettre les insupportables Bobos à leur place. Mathias (Marc Béland) et Ninon (Pascale Bussières) sont aussi maintenant partie prenante de l’univers des Bobos, tout comme Richard Gledhill (Patrice Coquereau), Jonathan Michaud (Daniel Thomas) et Amandine (Élise Guibault).
J’aime les Bobos parce que c’est le genre d’émission que l’on peut écouter 5 fois et toujours comprendre une nouvelle blague. C’est aussi un impressionnant exercice d’écriture. À ce titre, chapeau bien bas à Marc Brunet dont la culture générale m’épate chaque semaine. Vraiment. Et évidemment, le tandem Labrèche-Dorval, un des duos comiques les plus importants de l’histoire de notre télé. C’est vrai, depuis Le Cœur a ses raisons, ces deux-là marquent le monde télévisuel, et ce, des deux côtés de l’Atlantique.
Les Bobos, c’est 22 minutes de vides habités. Les Maxou, ce sont nos voisins, nos amis, nos parents. Tout le monde peut voir en eux «quelqu’un qu’on connaît» quand ce n’est pas nous-mêmes. Les lignes punchées restent en tête et c’est le genre de série dont on se lance des répliques encore longtemps après la diffusion.
Alors le retour des Bobos pour une saison 2, I’m totally down with that!