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Mirror Mirror: artificiel et décevant

Quatrième long métrage de Tarsem Singh (The Cell, The Immortals), Mirror Mirror est une relecture de Blanche-Neige, le célèbre conte de fées des frères Grimm.

Aidé de sept nains espiègles, Blanche-Neige cherche à reconquérir son royaume tenu par sa belle-mère despotique afin d’épouser un prince charmant.

À l’instar de Tim Burton et de son décevant Alice in Wonderland sorti l’an dernier, Mirror Mirror malgré ces qualités visuelles indéniables est un énorme désappointement. Les scénaristes ont opté pour un humour facile qui fait rarement mouche et assaisonné d’un zeste d’autodérision qui tourne rapidement au vinaigre.

Reste les magnifiques et somptueux décors de même que les flamboyants costumes (on a l’impression d’assister à une parade de mode d’une monde féérique!) de la costumière japonaise Eiko Ishioka (qui est malheureusement décédée après le tournage). Mais c’est trop peu pour ce conte haut en couleur où les artifices l’emportent au détriment d’une intrigue simpliste et échevelée.

Reconnu pour son inventivité formelle, le réalisateur d’origine indienne Tarsem se montre peu inspiré avec cette commande où il s’enlise dans ce monde enchanteur et édulcoré. Bien que très colorée, sa mise en scène piétine et se contente de répéter, à quelques variantes près, les mêmes raccords de mouvement. Si Lily Collins fait pâle figure dans le rôle de Blanche-Neige, Julia Roberts en fait des tonnes dans le rôle de la reine vaniteuse.

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