Une récente étude de Léger Marketing et Price Waterhouse Coopers nous apprend que les Canadiens se croient dans une zone de confort, même s’ils reconnaissent avoir atteint un degré maximal d’endettement. Surprenant, non?
Dans cette chronique, j’ai souvent insisté sur les vertus de l’épargne et les pièges du crédit, d’autant plus que nous n’avons pas encore émergé de la crise de 2008.
La période actuelle est particulièrement propice à la diminution de notre endettement : les taux d’intérêt sont faibles. La pire option, dans ce contexte, serait d’augmenter vos dettes de consommation. Heureusement, il n’est pas trop tard : les banques centrales ne redresseront pas les taux dans un avenir immédiat. Alors, vite, attaquez-vous à votre endettement! Mais comment? Voici quelques pistes de solution.
- Réduisez le nombre de vos cartes de crédit; abaissez leurs limites; consolidez vos dettes à l’aide d’une marge de crédit dont le taux est plus faible.
- Constituez un fonds d’urgence équivalent à trois mois de salaire; le CELI est un bon moyen d’y parvenir.
- Investissez dans des fonds de placement ou des fonds négociés en Bourse (FNB) : ils assurent une diversification de votre portefeuille et atténuent le risque global; les FNB sont assortis de frais de gestion assez bas.
- Améliorez vos habitudes d’épargne; si vous contrôlez mal vos dépenses, évitez les paiements échelonnés : en cas de défaut, ils pourraient alourdir votre fardeau.
- Intéressez-vous à votre situation financière; même si vous ne produisez pas vous-même votre déclaration de revenus, jetez-y un œil et tâchez de découvrir comment vous pourriez alléger votre facture fiscale.
- Revoyez vos besoins d’assurance.
Pour connaître d’autres stratégies efficaces, consultez un conseiller financier.
* Pour joindre notre chroniqueur : finances@journalmetro.com