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Safe : mouvementé

Jadis un talent prometteur, le réalisateur Boaz Yakin (Fresh, Remember the Titans) revient à ses origines (scénariste de The Punisher avec Dolph Lundgren et The Rookie) avec le film d’action Safe mettant en vedette l’inévitable Jason Statham. Le film prend l’affiche dès vendredi.

Par un concours de circonstances, un ex-bagarreur qui a tout perdu vient en aide à une jeune fillette surdouée en mathématiques dont la mafia russe, chinoise et la police new-yorkaise sont à ses trousses.

Après un début prometteur où le film mêle les éléments narratifs, les lieux et les temporalités, le film abandonne rapidement cette non-linéarité et se transforme rapidement en (un énième) véhicule pour la vedette du cinéma d’action Jason Statham. On ne peut pas dire que ce dernier se renouvelle, mais il livre la marchandise dans ce film qui privilégie l’action mouvementée au profit de toute logique. Ainsi, les éléments se basculent et les coups de théâtre invraisemblables s’enchaînent au même rythme que l’action effrénée.

Parmi toute cette confusion, le réalisateur arrive à surprendre à l’occasion avec quelques scènes d’action menée avec vigueur et soulevée par un montage percutant et quelques cadrages inusités (notamment lors d’une scène de carambolage vu à travers le pare-brise d’une voiture). À noter aussi la présence au générique de quelques gueules sympathiques qu’on n’avait pas vues depuis longtemps dont Chris Sarandon, Robert John Burke et James Hong (Lo Pan dans le classique Big Trouble in Little China).

Les amateurs de Statham et d’action violente en auront pour leur argent même si côté émotion le courant ne passe guère; la relation entre Statham et la jeune Catherine Chan n’est guère développée et ne possède pas le souffle escompté. Dans une veine similaire, je vous conseille plutôt le supérieur The Man From Nowhere, un film coréen nettement plus émotif et convaincant que ce dernier.

Cote: ** 1/2 sur 5

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