Dimanche, Lionel Messi a perdu avec l’Albiceleste, l’équipe nationale d’Argentine de foot, sa troisième finale de suite d’un tournoi majeur, la finale de la Copa America 2016!
Écœuré, le prodige du ballon rond a annoncé sa retraite internationale à l’âge de 29 ans. Sur le plan individuel, celui qu’on surnomme la Pulga (la puce) a fracassé tous les records. Avec le FC Barcelone, Messi a gagné tous les titres possibles et imaginables. Mais, il n’arrive pas à imposer sa suprématie avec l’Albiceleste.
Messi vient donc de perdre trois malheureuses finales de suite avec son Argentine. D’abord, au Mondial du Brésil, en 2014, il s’est incliné en prolongations contre l’équipe allemande sur le score de 1-0. Un an après, il a perdu aux tirs au but le titre de la Copa America contre le pays hôte, le Chili.
Mais cette année, j’étais convaincu que les astres se sont alignés pour le talentueux numéro 10 argentin, car cette édition de la Copa America célébrait le centenaire de ce tournoi magique qui réunit les équipes d’Amérique latine avec des invités.
Durant cette édition organisée exceptionnellement cette année aux États-Unis, tout se passait à merveille pour l’Argentine. Messi a d’ailleurs marqué cinq buts pour devenir le meilleur buteur de l’histoire de son pays avec un total de 55 buts.
Encore mieux, lors de cette deuxième finale de suite contre le Chili, tout a commencé de la bonne manière pour Messi et ses coéquipiers avec l’expulsion d’un joueur chilien dès le début de la partie. En supériorité numérique, les Argentins semblaient se diriger vers une victoire méritée.
Hélas, le sort s’est encore acharné contre celui qui est considéré comme l’un des footballeurs les plus doués de tous les temps.
Le match s’est allongé jusqu’aux prolongations, puis les tirs au but. À ce moment précis, je me suis résigné comme tous ceux qui supportent la Pulga, car ce qui devait arriver arriva.
Comme dans une fin cauchemardesque écrite d’avance, Lionel Messi a raté son tir, le premier de son équipe. Débité, je n’ai pas fini cette séance fatidique. Et les Chiliens se sont envolés avec leur deuxième sacre de suite.
Désormais, Lionel Messi est marqué au fer rouge, lui qui n’arrive pas à nous faire oublier le mythique Maradona qui a gagné pratiquement à lui tout seul le mondial du Mexique en 1986.
Cela dit, je me console à l’idée que même le roi Maradona n’a pas réussi l’exploit de gagner une Copa America. Est-ce suffisant pour redonner l’envie à Messi de renouer avec l’Albiceleste lors du prochain mondial de Russie, en 2018? Qui sait?