«Il faut investir dans notre jeunesse» -Jacques Demers

Le sénateur Jacques Demers, ancien entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, a participé à la distribution de fournitures scolaires de la Mission Bon Accueil, mardi, saluant l’initiative qui aide 2600 familles à se préparer à la rentrée.

C’est la première fois que M. Demers s’associe à «Rentrée la tête haute», un événement qui célèbre sa douzième édition. «J’ai vu des centaines de familles affluer des quatre coins de la ville, ça démontre que ce service est essentiel pour assurer une bonne rentrée à tous», a déclaré celui qui a souffert d’analphabétisme.

Le sénateur s’est ainsi engagé à parler de l’impact de la pauvreté sur la motivation des enfants d’aller à l’école dès la première rencontre du Sénat, qui se tiendra au mois d’octobre. «Il faut trouver plus de moyens pour assurer la persévérance scolaire, une petite aide financière peut faire la différence entre un jeune qui demeure en classe ou un jeune qui décroche», a-t-il dit.

La demande pour les fournitures scolaires augmente continuellement, passant de quelques centaines de familles au début des années 2000 à plusieurs milliers au cours des dernières années, a souligné le président-directeur-général de Mission Bon Accueil, Cyril Morgan. Autre constat: ce sont de plus en plus des nouveaux arrivants qui cognent à la porte de l’organisme. «Les premières années suivant leur arrivée, les immigrants réquisitionnent nos services, le temps de faire valider leur diplôme ou encore de trouver un emploi», ajoute-t-il.

Demers fait confiance à Harper
S’il a été dégoûté par le scandale des dépenses au Sénat qui a éclaté en mai au point de considérer la démission, le sénateur Jacques Demers s’est dit rassuré par les mesures prises par le premier ministre, Stephen Harper. M. Demers estime que l’intervention de la Gendarmerie Royale du Canada aidera à «faire le ménage». Questionné à savoir ce qu’il pensait de la décision de M. Harper de proroger le Parlement, M. Demers a répondu :«C’est le choix du ‘boss’, j’aurais bien voulu rentrer travailler… j’ai assez jouer au golf!»