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Tremblay était au courant pour la collusion, selon une source policière

Photo: www.ceic.gouv.qc.ca

Même s’il a toujours prétendu le contraire, l’ancien maire de Montréal, Gérald Tremblay, était possiblement au courant de la collusion dans les contrats de construction municipaux, selon des documents de cour rendus publics lundi.

Les documents en question, sont des documents étayant les mandats de perquisition de l’Unité permanente anti-corruption (UPAC) qui ont notamment servi aux perquisitions liées au projet immobilier du Faubourg Contrecoeur.

Selon la source citée dans les documents, les travaux municipaux étaient surfacturés à hauteur de 10%. La moitié aurait été versée à la mafia, alors que l’autre moitié aurait atterri dans les coffres du parti du maire, Union Montréal. Les principales entreprises bénéficiaires étaient Simard-Beaudry, Construction Marton, Montage d’acier international et Construction F. Catania.

Le recours à des Hells Angels était de rigueur pour faire rentrer dans le droit chemin les entrepreneurs qui tentaient de percer le marché.

Que ce soit lors des points de presse ou lors de son passage devant la Commission Charbonneau, le maire Tremblay a toujours clamé ne pas être au courant d’actes de collusion ou de corruption. Il indiquait alors avoir porté plainte dès qu’on l’a mis au courant de tels gestes.

Le mandat de perquisition dévoilé lundi par la cour indique le contraire. «Gérald Tremblay est bien au courant, mais il préfère jouer à l’autruche, ce qui plaît aux conseillers impliqués puisqu’il est malhabile face aux questions posées», indiquait la source policière.

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