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Dossiers chauds de 2015: Urbanisme

Le pont Champlain Photo: Archives Métro

La course contre la montre

Une chose est certaine: Montréal est dans une véritable course contre la montre pour mener à bien une panoplie de projets de toutes sortes.

D’une part, ses infrastructures majeures, comme l’échangeur Turcot et le pont Champlain, croulent. «On a affaire à un parc d’infrastructure lourde construit dans les années 1970 et qui arrive à la fin de sa vie utile, donc ce n’est pas étonnant que ça prenne le devant de la scène. Ce sont des investissements colossaux», juge Gérard Beaudet, professeur titulaire à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal.

Pour le pont Champlain, la donne est d’autant plus compliquée que le gouvernement fédéral s’est donné 2018 comme échéancier pour compléter le pont qui le remplacera. De plus, la société des Ponts Jacques-Cartier, Champlain (PJCCI) ne prévoit pas de plan de réfection au-delà de 2018. Le point doit donc absolument être complété avant cette date.

Pas si simple, puisque les différents paliers de gouvernement ne s’entendent toujours pas sur des modalités majeures du projet, telles le péage, la part à donner au transport en commun, le design, etc.

Autre date-butoir qui plane: le 375e anniversaire de la ville en 2017. Montréal doit compléter divers projets comme le réaménagement de la rue Sainte-Catherine ouest, le remplacement de l’autoroute Bonaventure et, si possible, le recouvrement de l’autoroute Ville-Marie, entre autres, avant le début des célébrations.

La campagne électorale fédérale pourrait avoir un effet sur ces derniers travaux, selon M. Beaudet. «Ça dépendra des coups de sonde faits auprès de l’électorat québécois et de ce que les partis pensent pouvoir gagner à Montréal», pense M. Beaudet.

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