Hausse du nombre de noyades en 2012

L’été précoce expliquerait la hausse du nombre de noyades survenues en 2012 par rapport à la même période l’an dernier. Au cours de ce week-end de trois jours, une fillette s’est noyée dans une rivière et deux garçonnets ont été trouvés inconscients dans des piscines résidentielles.

Les deux garçons, âgés de deux et trois ans, reposent toujours entre la vie et la mort. Les deux tragédies sont survenues à Terrebonne et à Sainte-Martine en Montérégie. Quant à la fillette de 5 ans, elle se baignait avec sa mère dans la rivière du Lièvre à Ferme-Neuve, dans les Laurentides lorsqu’elle est disparue sous l’eau. Son corps a été retrouvé 12 heures plus tard.

Depuis le début de l’année 2012, on recense 33 noyades, contre 22 en date du 25 juin 2011, selon la Société de sauvetage. «Il a fait beau et chaud beaucoup plus tôt, cette année, donc on a devancé les activités de baignade aquatique et nautique ce qui fait que les probabilités d’accidents augmentent», indique Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage

Au Québec, entre 2000 et 2008, 63% des noyades ont lieu dans des lacs, des étangs ou des rivières, contre 12 % dans une piscine, toujours selon la Société de sauvetage. Depuis 2010, toute piscine doit être dotée d’une enceinte protégeant son accès. Cette disposition ne s’applique toutefois qu’aux nouvelles installations.

Lorsque la noyade implique un bambin, elle se produit généralement à l’insu des parents, les victimes étant seules au moment du drame. L’accessibilité facile au plan d’eau joue un rôle prépondérant, explique M. Hawkins. Ce dernier rappelle toutefois que ce sont les 18-24 qui constituent la tranche d’âge la plus représentée dans les cas de noyades.

Reste que depuis 1991, le nombre de noyades est passé de 105 cas à 81. Cette diminution est d’autant plus importante qu’on dénombre beaucoup plus de plaisanciers et de piscines qu’en 1991, ajoute M. Hawkins.

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Trois raisons expliquent qu’un enfant réussit à atteindre la piscine, selon une étude de la Société de sauvetage:

• L’accès direct à la piscine à partir d’un patio ou d’une promenade adjacente à l’habitation;
• La présence d’une clôture, mais l’absence ou la défectuosité d’un mécanisme de fermeture ou de verrouillage automatique de la barrière
• L’accès à la piscine à partir d’une échelle