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Trudeau parle des opioïdes à Hamilton

Tara Walton / La Presse Canadienne Photo: Tara Walton
Michelle McQuigge, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

HAMILTON — Le premier ministre Justin Trudeau a affirmé lors d’une visite dans une ville de l’Ontario durement frappée par la crise des opioïdes que des situations comme la sienne constituent une haute priorité pour son gouvernement, alors qu’une responsable municipale a appelé à plus de mesures concrètes pour s’attaquer aux racines de la dépendance.

De nouvelles données révèlent 70 morts reliées aux opioïdes dans la ville de Hamilton entre janvier et octobre 2017, en plus de cinq autres morts classées comme ayant un lien «probable» avec les opioïdes. Durant la même période en 2016, il y avait eu 41 morts reliées aux opioïdes.

M. Trudeau, qui était à Hamilton, mardi, dans le cadre de sa tournée de plusieurs municipalités productrices d’acier dans la foulée de menaces américaines de tarifs douaniers, a affirmé que le gouvernement fédéral agissait pour tenter de freiner la crise de santé publique fauchant beaucoup de vies.

Le premier ministre a indiqué qu’il s’agissait d’un problème de plus en plus pressant, et que le gouvernement était conscient qu’il devait s’y attaquer.

Elizabeth Richardson, médecin en chef pour Hamilton, a affirmé qu’Ottawa avait déjà effectué plusieurs gestes louables pour aider à réduire la progression de surdoses mortelles à travers le pays, mais a exhorté le gouvernement à se pencher sur les facteurs à l’origine de la dépendance à ces substances.

Le budget fédéral dévoilé récemment prévoit 231,4 millions $ pour s’attaquer au problème à travers le pays, avec une large portion dédiée à des mesures telles que des campagnes de sensibilisation, un suivi des données et des actions sur la sécurité frontalière.

Mme Richardson a affirmé que toutes ces mesures étaient nécessaires, mais a exhorté le gouvernement à regarder plus en profondeur.

«Il doit y avoir une attention continue à ce qui est fait pour empêcher que des gens soient dans une position où ils sentent le besoin d’utiliser des drogues comme manière de gérer leurs souffrances physiques et émotionnelles», a-t-elle fait valoir.

«Nous avons besoin de cet appui fondamental dès le départ (…) autour du logement, de l’aide au revenu, de la société civile, qui sont des morceaux vraiment importants pour tisser tout cela», a poursuivi Mme Richardson.

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