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Last night: pour une histoire d'un soir

Marc-André Lemieux - Métro

Massy Tadjedin fait preuve d’une grande humilité quand on mentionne l’incroyable chimie qui opère entre les protagonistes de son film Last Night. «Tout repose sur la distribution, insiste-t-elle. Quatre-vingts pour cent du travail, c’est de choisir les bons acteurs.»

La scénariste du film The Jacket s’est entourée d’interprètes de haut calibre pour son premier long métrage, qu’elle décrit comme un thriller sentimental. Keira Knightley (Love Actually, Atonement) et Sam Worthington (Avatar) y campent un couple new-yorkais dont la solidité sera mise à rude épreuve durant une soirée. Alors que le premier part en voyage d’affaires avec une séduisante collègue (Eva Mendes), la seconde croise un ex-amant (Guillaume Canet) avec qui – devine-t-on – elle a vécu une passion enflammée.

Même si elle reconnaît que la question de l’infidélité a suscité de nombreux débats parmi les membres de son équipe durant le tournage de l’Å“uvre, Massy Tadjedin insiste : Last Night ne traite pas exclusivement d’adultère. «C’est davantage un film sur la tentation et les possibilités qui s’offrent à nous, explique-t-elle. Je ne voulais pas juger ces personnages, et je savais qu’en cherchant à savoir s’ils avaient été fidèles ou non, j’aurais fini par les pointer du doigt.»

Hormis sa notoriété (et son indéniable sex-appeal), le casting de Last Night se distingue par son universalité, regroupant une Britannique (Knightley), une Cubano-américaine (Mendes), un Australien (Worthington) et un Français (Canet). Une distribution internationale en phase avec à la Grosse Pomme, où se déroule la majeure partie du film. «Il n’était pas question que les comédiens adoptent un accent américain, souligne la cinéaste. Parce que ça reflète bien ce qu’est devenue New York, une ville cosmopolite.»

Last Night voit enfin le jour
Tourné en 28 jours à l’automne 2008, Last Night a vu sa sortie en salle suspendue pendant plus d’un an à la suite de la faillite de son distributeur, Miramax, en janvier 2010. La réalisatrice Massy Tadjedin raconte comment elle a traversé cette période d’incertit­u­de : «C’était très déce­vant. Quand on finit un film, on a envie que tout le monde le voie. On ne veut pas qu’il soit rangé sur une tablette!»

Last Night
En salle dès vendredi

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