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Découvrez «La Liste» de Louis Morissette

Danièle L. Gauthier - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – C’était lui le «macho» des «Mecs Comiques», mais tant de choses sont survenues depuis toutes ces années. Son talent et les événements en auront fait un auteur, lui, qui réfractaire aux cours de français, n’a jamais songé à s’impliquer dans le monde culturel de cette façon. À sa manière, il a voulu injecter une influence mâle à notre télévision qu’il considère un peu trop colorée au goût des femmes.

Invité à «La Liste», on découvre un peu plus le «côté givré» de celui qu’on connaît et reconnaît surtout pour la férocité de ses propos qu’on a pu mesurer dans ses spectacles d’humour, dans «C.A.» et certains sketches de quelques «Bye Bye» dont il est l’auteur. Donc, le jeudi 10 mai, 23h, à ARTV, il s’amène avec les objets-fétiches qui le «résument»: des billets de spectacles de Paul McCartney dont il est un admirateur inconditionnel depuis l’adolescence, un biberon qui le lie à ses trois enfants, les cartables contenant les saisons de «C.A.» représentant tout le travail investi et le chandail des Expos, portant le chiffre 8 de Gary Carter, son idole dont il est capable de reproduire à la perfection, la spectaculaire motion du lancer.

Poursuivant sur le thème de la «testostérone» avec les chroniqueurs Gilles Boisclair, Danielle Laurin et Michel-Olivier Girard, il est question des publicités sexistes exploitant de façon humoristique les «cornichonneries» d’hommes insouciants, maladroits, indifférents, puérils auxquelles Louis Morissette s’identifie allègrement. Véro, la toute récente «Personnalité féminine de l’année» du Gala Artis 2012, sa conjointe, serait sans doute d’accord.

Les derniers jours de Marlene Dietrich

Elle fut spectaculaire. D’une grande beauté qui captait et propageait la lumière, elle charmait également avec sa voix profonde, sensuelle, éraillée juste ce qu’il faut. Elle a vécu 91 ans dont les 15 dernières années, à Paris, alitée, soignée par sa fille, Maria Riva, son petit-fils, Peter Riva, et Louis Bozon, un ami de longue date.

Née en 1901, à Berlin, la diva a surtout fait carrière aux États-Unis et en France. Mariée mais pas trop, à Rudolf Sieber, dont elle a une fille unique, Marlene ne se prive pas de la compagnie d’hommes beaux, puissants, dont l’acteur Jean Gabin, le seul véritable amour de sa vie. Elle aimait qu’on l’admire et ils étaient nombreux à s’attrouper à sa suite. Marlene savait se fondre aux goûts de son amant du moment. Le film «L’Ange bleu», tourné en 1930, a fait d’elle une star et lui a ouvert la voie vers l’Amérique. Infatigable, elle se produit en spectacle jusqu’en 1972.

Puis, survient la fracture du col du fémur qui mettra fin à une vie faste et lumineuse. Elle sera alors plongée dans une quasi solitude n’eût été de la présence de sa fille, de son petit-fils et de son ami pour lui apporter les soins essentiels jusqu’au jour où sa réalité lui sera devenue insupportable. À TV5, ce samedi, 21h.

Les «malades mentaux»: un bilan

Dans les années 1960, «Tout le monde en parlait» lorsqu’on a décidé de désinstitutionnaliser les «malades mentaux»: fini la prise en charge systématique et entièrement encadrée de cette catégorie de malades. On allait les soigner autrement, à distance, mais le fonctionnement restait à déterminer. Or, 50 ans plus tard, comment s’organisent le traitement, le suivi, le support indispensables aux personnes atteintes de troubles tenaces? Celles-ci, leur famille, et des intervenants des milieux hospitalier et communautaires en discutent le mardi 8 mai, 19h30, à Radio-Canada.

Il nous fait rire, il nous fait pleurer, il nous berce de ses chansons («C’est dans les chansons», «Les Fleurs malades»), Jean Lapointe nous rejoint immanquablement et de bien des façons. Son histoire: d’abord les cabarets où il entame sa vie d’artiste, puis la création des «Jérolas», en duo avec Jérôme Lemay, suivis d’une carrière solo qui l’amène au cinéma («OK Laliberté», «Les Ordres», «L’eau chaude, l’eau frette») où il excelle. Son problème avec l’alcool lui donnera la motivation pour fonder la «Maison Jean-Lapointe» qui reçoit des gens qui veulent se sortir de leur dépendance. Il devient sénateur en 2001 jusqu’à ses 75 ans. Plus fort que tout: son goût de revenir à la scène, nous apprend-il. «Personnalités», le vendredi 11 mai, 20h, à RDI.

Les esprits scientifiques, avides de connaissances, suivront assidûment «Biomimétisme», nouvelle série de quatre émissions diffusées à Télé-Québec, dès le lundi 7 mai, 20h. Nous accompagnons des chercheurs qui observent, étudient, réfléchissent sur les moyens offerts par la nature, les insectes, les différentes espèces d’animaux qui pourraient les inspirer afin d’améliorer nos transports dont il sera question dans cette première émission, nos constructions, nos repères en matière d’orientation et autres diverses possibilités.

À RADIO-CANADA: à Saint-Paul-d’Abbotsford, en Montérégie, on n’a rien ménagé pour recevoir le claironnant Marc Hervieux dans le cadre de «La Petite Séduction», le mercredi 9 mai, 20h.

À TVA: en deux parties, «Peter MacLeod – Live – à Laval», connu pour son humour décoiffant, s’inscrit à l’horaire des dimanches 6 et 13 mai, 20h30. À 21h30, ce dimanche, Jean-François Mercier, tout aussi irrévérencieux, prend la relève et convie à son «Party à Mercier», Dominic et Martin, André-Philippe Gagnon et Louis Morissette.

À TÉLÉ-QUÉBEC: s’enfoncer dans les profondeurs du sous-sol de Paris et y découvrir un labyrinthe dont les murs parlent, permet de mesurer le degré de claustrophobie de Richard Martineau et de Patrick Lagacé qui ont vécu l’expérience de ces impressionnantes catacombes, aux «Francs-tireurs», ce samedi, 20h. Parmi les sujets d’«Une pilule, une petite granule», un ex-massothérapeute terrassé par un AVC, témoigne de la violence dont sont victimes les personnes handicapées. Ces personnes qui dépendent du support d’assistants pour les moindres gestes du quotidien, à qui peuvent-elles s’adresser en cas de maltraitance? Qui veille sur leur bien-être sachant que les fournisseurs de services peuvent parfois devenir les agresseurs? Le jeudi 10 mai, 20h.

À RDI: la Californie va économiquement mal. Les restrictions budgétaires effectuées par l’ex-gouverneur, Arnold Schwarzenegger, ne sont pas parvenues à colmater la brèche devenue gouffre. Comment Jerry Brown, le gouverneur démocrate actuel, pourra-t-il renflouer les coffres? «L’invraisemblable chute de l’empire californien», le lundi 7 mai, 20h.

À TV5: à l’approche de la fête des Mères, les flacons de parfum seront en vedette dont le No 5 de Chanel, le plus vendu au monde. Créée en 1921, sa formule basée sur la récolte de fleurs de jasmin n’est qu’une des 80 composantes de cette fragrance. Le passionnant documentaire «No 5, un parfum d’éternité» nous invite à pénétrer dans un monde d’opulence et de beauté, ce samedi, 22h.

À ARTV: la superbe maison de campagne d’Éric Salvail est aussi un véritable havre de paix. En compagnie de Philippe Lupien, nous avons droit à une «Visite libre», le lundi 7 mai, 19h. Enclavée dans le roc et la verdure, quelque part dans les Cantons-de-l’Est, son design, sa décoration, la lumière qui l’illumine en font un lieu hors du temps. Pour se préparer au prochain Festival international de jazz de Montréal, on rediffuse «Diana Krall en concert à Rio», le lundi 7 mai, 20h, suivie, à 21h30, du spectacle «FIJM 2009: Patrick Watson» auquel assistaient plus de 100 000 personnes.

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