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Catfish and the Bottlemen à Osheaga 2015

Photo: Josie Desmarais/Métro

Originaires du Pays de Galles, les quatre gars de «Poisson-chat et les Hommes Bouteilles» ont fait paraître un seul album à date, The Balcony. Ils jouaient à Osheaga le premier jour à la première heure (vraiment la première: 1 h pm). Pourtant, ça n’a pas empêché des curieux et ce qui s’est avéré être des fidèles et des connaisseurs, de se pointer devant la grande scène de la Rivière pour les accueillir et les accompagner tout au long de leur set. Le guitariste et chanteur Ryan «Van» McCann (un vrai nom de rockeur, ça, Van McCann) semblait en être le premier (le chiffre du jour) étonné. Tout comme il a été étonné par cette marionnette géante qui faisait des pirouettes dans un coin, au parterre. («C’est quoi ce truc énorme? C’est quoi ce festival?»)

Pour ceux qui ne les connaissent pas, notons ici que les musiciens de Catfish and the Bottlemen se sont fait remarquer dans les derniers mois par quelques éléments. Notamment:

a) Des chicanes sur Twitter avec les boys de One Direction, lors desquelles les mots «ta maman» et «jacuzzi» ont été employés;
b) Un vidéoclip dans lequel Ewan McGregor, l’acteur de Moulin Rouge et de Trainspotting, reprenait une de leurs chansons;
c) Une tournée avec les Kooks, groupe auquel ils ont parfois été comparés.

Cela dit, vendredi, tous de noir vêtus – à l’exception du guitariste Johnny Bond, qui portait une chemise blanche immaculée – les musiciens ont joué devant un drap, noir lui aussi, représentant la pochette de leur album. À savoir: deux silhouettes ayant placé leur main dans les pantalons de l’autre. Chic. Pour ce qui est du Johnny susmentionné, mentionnons que son air concentré contrastait joliment avec celui, incroyablement expressif et énergique, de son comparse chanteur à la dégaine élastique.

Enchaînant les pièces, Cat&Bot nous ont, entre autres, annoncé qu’ils joueraient Fallout, ce qu’ils ont fait. Puis 26, qu’ils ont jouée aussi. Et Homesick, même chose. Et encore Cocoon. À chaque nouveau morceau, le phénomène se répétait: nom de la toune révélé, cris ravis du monde, air surpris de Van. «Oh! Oh? Thank you. Thank you!» L’accueil était si chaleureux qu’à la fin du show, que les rockeurs ont conclu avec «la dernière chanson de l’album, Tyrants», le frontman a déclaré: «C’était un plaisir absolu!», avant de se retourner vers ses copains et semi-chuchoter: «Celle-là (comprendre prestation), je l’ai aimée». Il n’était pas le seul.

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