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The Commodores: les rois du funk

Photo: Yves Provencher/Métro

Dimanche soir à la Place des Arts, les Commodores nous ont offert un voyage dans le temps avec des éclairages fuchsia, des costumes scintillants et des déhanchements suggestifs au son de «Brick! House!».

Deux ans après que Lionel Richie eut enflammé la même salle dans le cadre du Festival de jazz, ses ex-compagnons des Commodores s’y produisaient à leur tour, devant une foule un peu moins dense, mais presque, presque! aussi enthousiaste.

Vêtus de leurs plus beaux atours, Walter Orange, William King et J.D. Nicholas ont interprété leurs succès avec une verve d’adolescents, tapant dans les mains de leurs admirateurs au parterre et faisant des coucous et des clins d’œil à ces dames. Si la voix n’était pas toujours au rendez-vous, l’énergie et les sourires, eux, y étaient. Sympathiques et charmants, les trois comparses ont, à plusieurs reprises, ordonné aux spectateurs de lever les bras dans les airs et de danser. Un appel auquel la plupart d’entre eux ont répondu.

Entourés de leurs cinq musiciens surnommés «The Mean Machine», les rois du funk ont interprété leurs ballades à succès, dont Three Times a Lady ou Easy. Comme il se doit, la soirée s’est terminée sur Nightshift et Brick House. Sur une scène éclairée de rose et d’argent, les trois séducteurs ont dansé en ligne en se déhanchant. Ils ont fini par distribuer des affiches et des t-shirts sur lesquels ont pouvait lire «Commodores» et «36-24-36» (!) juste en dessous à leurs fans. Comme un vrai boys band!

Après une heure et quart sans rappel, certains inconditionnels, qui en voulaient encore, se sont mis à réclamer le groupe à grands cris, mais le vaisseau Commodores avait plié bagage. On attendra le prochain passage.

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